Monsieur le Président, je prends la parole à la Chambre aujourd'hui au nom de tous les néo-démocrates du pays pour souligner la Journée nationale des Autochtones, le 21 juin.
Au cours de la dernière année, la nation métisse a été reconnue comme faisant partie des Indiens en vertu de la Constitution; les Inuits ont lutté pour une Stratégie et un Plan d’action sur la sécurité alimentaire du Nunavut, et des Premières Nations ont vu certaines de leurs revendications territoriales acceptées.
Toutefois, le rapporteur officiel de l'ONU pour les droits des peuples autochtones a rédigé un rapport cinglant soulignant que les gouvernements fédéraux successifs n'avaient pas rempli leurs obligations.
Il y a un an maintenant qu'une mesure législative qui fait fi des droits des Premières Nations a été adoptée précipitamment au Parlement. D'un bout à l'autre du pays, des projets portant sur des ressources naturelles sont au point mort, en l'absence d'un plan cohérent de consultation. Il y aurait moyen de faire mieux.
La consultation n'est pas un obstacle au développement économique. Le gouvernement doit prendre le temps de négocier un protocole qui prévoit des consultations au début des projets de mise en valeur des ressources, et non à la fin.
L'industrie crée des partenariats fructueux avec les peuples autochtones qui veulent que les ressources sur leur territoire soient exploitées et qui veulent que leurs citoyens profitent des retombées, sous forme d'emplois et d'occasions d'affaires.
Le gouvernement doit laisser tomber sa mentalité de colonisateur et entrer au XXIe siècle.