Oui, certainement. Je vous remercie de votre question.
Pour ce qui est de la question de la stabilisation des ressources, à l’heure actuelle, beaucoup de services sont offerts de façon ponctuelle — par exemple l’accès à l’infirmière-conseillère — par l’entremise du programme de prévention du harcèlement, ou du programme de respect en milieu de travail ainsi qu'à l'occasion du renouvellement du programme d’orientation des députés. Comme ce sont des choses que nous devons déjà faire, il s’agit de stabiliser ces ressources, parce qu’à l’heure actuelle, elles ne sont pas en place. Nous l'avons travaillé avec ce que nous avions. C’est une des principales raisons de cette soumission.
Il y a un autre élément concernant les services consultatifs en ressources humaines. Ce n’est peut-être même pas quelque chose d'entièrement nouveau. Encore une fois, des demandes ponctuelles de ressources sont présentées par l'entremise du mécanisme de rémunération et d’avantages sociaux. Par exemple, à l’heure actuelle, la paye et les avantages sociaux sont un point d’entrée important pour les députés et ceux qui administrent leurs bureaux alors que c’est censé être... C’est censé se faire dans le cadre des transactions relatives à l'emploi, mais comme le service de la paye est l’un des rares endroits où les députés et le personnel de leurs bureaux se rendent, les conseillers en rémunération se voient souvent poser toutes sortes de questions qui ne devraient peut-être pas leur être adressées.
C’est là que certains membres de notre équipe commencent déjà à s’occuper de ces dossiers afin de les résoudre dans une perspective plus holistique des RH. C’est aussi un élément de stabilisation. Nous savons également que le bureau du DPRH a reçu un certain nombre de demandes. C’est pourquoi nous parlons de stabilisation et d’amélioration lorsque nous parlons de ces ressources.
Pour ce qui est des conseillers financiers, ce n’est pas nécessairement pour fournir des services de conseils financiers aux députés. C’est parce que la plupart des services intègrent cette capacité de gestion financière dans leurs équipes pour la planification financière ainsi que les prévisions et la gestion budgétaires. C’est là que ces deux ressources entrent en vigueur.
Nous embaucherions également un conseiller juridique pour cette équipe afin de nous assurer que tous les conseils en matière de ressources humaines que nous fournissons aux députés et à ceux qui les aident à gérer leur bureau sont également donnés sous cet angle — du point de vue de la législation du travail. Nous voulons simplement nous assurer qu’il s’agit d’un service complet.
Pour ce qui est de nos prévisions à long terme, nous reconnaissons que nous allons devoir continuer de suivre le volume et le type de demandes qui nous parviennent. C'est une chose qui se fait dans n’importe quel type d’équipe où il faut assurer le suivi du volume, des types de demandes et de la gestion des cas. Nous savons que nous devrons présenter un rapport pour savoir si c’est suffisant, si c’est continu ou si nous devons réduire ou augmenter les ressources.
Je peux vous affirmer que nous avons été très réalistes dans nos propositions; nous ne nous sommes pas trop éloignés de cette perspective. Si jamais nous devions demander au Bureau de réduire ou d’augmenter ces ressources, ce serait en fournissant toutes les justifications nécessaires.