Merci de votre question.
L'objectif que nous avons établi en ce qui a trait à la demande qui est soumise vise de toute évidence à faire en sorte que la Chambre des communes soit un chef de file en ce qui a trait à la communication des renseignements concernant le Parlement. À cette fin, nous avons dû utiliser quelques moyens. Les médias sociaux sont l'un d'entre eux et visent à faire en sorte que la Chambre des communes devienne un chef de file de l'utilisation, du développement et de la stabilisation d'une présence structurée et impartiale sur les médias sociaux, par l'entremise de Twitter, d'Instagram et de Facebook. Les autres aspects — et je vais passer aux autres questions que vous avez soulevées — concernent la modernisation de notre présence sur le Web. À cette fin, il faut investir beaucoup. De toute évidence, la Chambre des communes tire de l'arrière à ce chapitre.
Nous avons décidé de produire certaines descriptions en temps réel de ce qui se passe à la Chambre. Par exemple, je peux maintenant vous dire que M. Champagne répond à une motion de l'opposition, pendant que nous nous parlons, que nous sommes dans cette salle. Il s'agit d'un nouvel outil, que nous souhaitons utiliser pour nous assurer que les Canadiens s'intéressent davantage au travail que font les parlementaires, et pour avoir une bonne idée de ce qui se passe quotidiennement, en temps réel, à la Chambre des communes. Par ailleurs, les décisions qui sont prises à la Chambre des communes sont maintenant disponibles en temps réel.
Parlons maintenant de rendre le travail des parlementaires accessible aux Canadiens. Il s'agit d'un objectif premier des améliorations que nous apportons. Nous souhaitions aussi plus d'ouverture pour les Canadiens, afin qu'ils aient accès aux documents qui sont soumis à la Chambre, de façon plus large et rapide que par le passé. Pouvez-vous vous imaginer que 3 000 documents sont soumis chaque année à la Chambre? La plupart d'entre eux ne sont pas facilement accessibles, ni accessibles pendant longtemps. Nous collaborons avec nos autres partenaires parlementaires à ce sujet. Nous ferons des progrès substantiels pour que ces documents soient disponibles rapidement et à grande échelle.
Je dois ajouter le fait que nous allons moderniser notre présence sur le Web en ce qui a trait aux affaires internationales, tout en améliorant les outils que les députés utiliseront pour mener un plus grand nombre de leurs activités parlementaires. Par exemple, le module du portail des avis électroniques repose sur une technologie périmée. Nous souhaitons améliorer cette technologie, afin que les députés puissent soumettre par voie électronique des avis de motion, par exemple, pour inscription au Feuilleton des avis.
Ceci étant dit, nous devons aussi nous assurer de répondre aux besoins des députés et des Canadiens. Par exemple, lorsque nous avons créé et préparé toutes ces initiatives, nous avons travaillé en étroite collaboration avec des groupes de discussion. Nous avons aussi mené un certain nombre de sondages. Nous avons collaboré avec les journalistes de la Tribune de la presse parlementaire pour déterminer quels étaient leurs besoins. Nous continuerons de le faire pour nous assurer d'atteindre toutes les cibles que nous avions fixées au début de cette initiative.