Ce matin, nous tenons la réunion du Comité permanent des langues officielles du jeudi 8 novembre 2018.
Bonjour à tous.
Ce matin, nous recevons M. Alpha Barry, du Conseil scolaire fransaskois, ainsi que M. Martin Théberge et Mme Marie-Christine Morin, de la Fédération culturelle canadienne-française.
Nous recevons aussi M. Ali Chaisson, de la Société de l'Acadie du Nouveau-Brunswick, ainsi que Mmes Marie-France Lapierre et Marie-Pierre Lavoie, du Conseil scolaire francophone de la Colombie-Britannique.
Bonjour à tous. Je vous remercie grandement de vous être déplacés et d'être avec nous ce matin pour commencer en grande pompe une étude sur la modernisation de la Loi sur les langues officielles. C'est avec beaucoup de plaisir, d'enthousiasme et d'honneur, comme le disait M. Mulroney, que nous commençons notre étude. Nous entamons cette étude lentement, mais sûrement.
Je dois vous faire une confidence: les membres du Comité voulaient commencer cette étude depuis plusieurs mois, mais nous avons décidé de terminer plusieurs rapports. Nous voici donc rendus à ce moment charnière de l'histoire du Comité, et nous allons tenter de faire le plus de travail possible avant les prochaines élections.
Voici comment la réunion se déroulera. Chaque représentant d'un groupe ou d'une association aura 10 minutes pour nous faire part de sa vision et des choses qu'il aimerait nous dire en premier lieu.
Par la suite, nous allons faire un tour de table, voire deux ou trois tours de table, étant donné que nous disposons de deux heures. Chaque tour aura une durée de cinq ou sept minutes, selon la façon dont ce sera établi. Dans une heure, nous allons probablement faire une pause. Ensuite, nous reviendrons pour une autre heure. Nous allons passer deux heures ensemble.
J'aimerais vous dire que ce que nous attendons de vous, c'est que vous nous disiez quelle direction nous devrions prendre relativement à la modernisation de la Loi.
Je vous demande de garder à l'esprit que nous voulons que notre étude soit complémentaire à celle qui est en cours au Sénat. Au Sénat, l'étude est menée par le comité qui est le pendant du nôtre. Nous aimerions aborder des éléments sur lesquels les sénateurs n'auront pas le temps de se pencher. Je vous demande de garder cela à l'esprit, s'il vous plaît.
Essayez de ne pas trop être exhaustif, mais donnez-nous des pistes intéressantes sur lesquelles vous pensez que nous devrions nous attarder d'ici à l'été prochain, soit au moment où nous devrons remettre notre rapport.
Sans plus tarder, je donne la parole à M. Barry.