Merci beaucoup, monsieur le président.
Je remercie mes collègues de reconnaître le fait que nous avons renvoyé cette question à la Chambre des communes et, en raison du nombre de motions d'adoption — plus de 600 —, il nous aurait été impossible de l'inscrire au Feuilleton au cours des quelques jours qu'il nous reste avant la fin de la session.
Lorsque j'ai pris la parole pour obtenir le consentement unanime, il était très clair, d'après au moins une section de la Chambre, que le consentement unanime n'allait pas être accordé. Selon moi, il est vraiment important de rappeler qu'une partie de notre travail, en tant que députés au sein du Comité, consiste à donner une voix à ceux qui n'en ont pas, c'est-à-dire aux gens qui ne sont pas encore représentés au Parlement. Je crois que c'est essentiel.
Si nous voulons parler d'une manoeuvre politique, c'est le fait d'imprimer un manifeste qui est illégal dans une autre région du pays et de l'apporter à une réunion de comité pour attaquer un témoin; cela n'a rien d'une réaction émotive, comme certains l'ont affirmé. J'aimerais bien savoir quel employé du Parti conservateur a imprimé ce document pour que M. Cooper puisse l'avoir. C'est quelque chose de vraiment scandaleux à apporter au Comité de la justice.
Il est très important que les Canadiens et les Canadiennes sachent que nous sommes ici pour défendre leurs intérêts. Il est inacceptable qu'un député attaque des témoins qui viennent ici pour donner leur témoignage. Il est temps que toute partie citée du manifeste de Christchurch, en Nouvelle-Zélande, et la section de l'enregistrement qui se rapporte à ces commentaires soient rayées du compte rendu.
Cette motion ne fait que boucler la boucle.