Merci beaucoup.
Il va sans dire que, tout en admettant que les difficultés que nous avons connues sont tout à fait normales dans un déménagement de cette ampleur, nous continuons de nous inquiéter des accrocs du système qui, pour quelque raison, empêchent les cloches annonçant la tenue d’un vote de se faire entendre dans tous les immeubles. Il semble qu’à chaque vote on découvre un endroit où les députés n’ont pas été avertis. De notre côté, nous nous sommes arrangés à l’improviste pour résoudre le problème.
Je n’ai pas l’intention de dresser la liste de choses qui ne vont pas. J’aimerais plutôt revenir un instant sur la proposition de Mme Chagger. Nous devrions pouvoir nous entendre à cette table — ou au Comité de la procédure, je ne sais trop — sur certains principes de base. Je suis tout à fait d’accord avec elle. J’ai dit que si je devais être réélu pour siéger ici ou y revenir en tant que visiteur, j’espérerais pouvoir dire, en entrant dans l’édifice, que rien n’a changé. Bien sûr, il y a le problème de l’éclairage — n’oublions pas qu’il a été construit avant l’invention des ordinateurs — et des composantes internes à mettre à niveau, mais je serais néanmoins affligé de ne pas reconnaître l’édifice à mon retour.
On admet généralement qu’un immeuble de cette nature devrait, dans la mesure du possible, être conservé dans sa forme originelle, tout en acceptant la modernisation de ses composantes essentielles. En plus d’un groupe de travail à mettre sur pied, nous pourrions peut-être nous entendre sur un cadre de base à l’intérieur duquel nous voudrions que vous procédiez. Je pense que ce serait important et que cela donnerait probablement l’orientation voulue.
L’attribution des espaces a évidemment soulevé bien des préoccupations, même au moment de notre installation dans cet édifice; cela tient au fait que les parlementaires n’ont peut-être pas obtenu la primauté qu’ils auraient dû avoir. Dès le début, les gens ont voulu jalonner l’espace qu’ils réclamaient ici, et nous étions nous aussi preneurs de ce côté. Comme nous venons de l’édifice du Centre et y avons travaillé, nous savons, bien entendu, où se trouvent les bureaux du premier ministre, celui du chef de l’opposition et l’aile du Cabinet, qui, je l’espère, seront tous préservés.
Je dirais simplement que là-bas, que même aux endroits où se trouvent les bureaux et tout cela... Il semble qu’on nous ait simplement dit: « Voici ce qui vous est attribué et c’est comme ça que les choses vont se faire. » Je dirais, en rétrospective, qu’il y aurait probablement dû y avoir des ajustements. Peut-être, pourront-ils se faire après le déclenchement des élections ou entre les législatures. Voilà ce que je pense.
De plus, nous ne sommes pas... Nous avons des ingénieurs dans notre caucus, et des architectes seront peut-être élus. Nous devons faire preuve de prudence quand il s’agit du groupe de travail afin d’éviter qu’il occasionne des retards. Il est essentiel que nous fassions partie du processus, mais nous devons comprendre les limites de notre participation. Il ne faudrait pas que des gens... Ce ne sont pas toutes les idées qui sont bonnes et ce ne sont pas toutes les idées qui peuvent être mises en oeuvre, et c’est pourquoi je tiens à faire cette mise en garde.
J’exprimerai une inquiétude. Lorsque nous voyons des choses comme le dôme — le plafond de verre qui ne peut pas être ouvert quand nous siégeons dans cet édifice pour des raisons de radiodiffusion —, force est de conclure que c’est une erreur très coûteuse. Je ne sais pas à quelle étape les parlementaires peuvent participer au processus, au cours duquel peuvent surgir de très bonnes idées et des merveilles architecturales, mais qui ne répondent pas aux exigences de notre travail. Étant gardiens des deniers publics, nous devons veiller à ce que ce genre de chose ne se reproduise plus.
Je termine là-dessus.