Bonjour, et merci de m'avoir invité. Je viens appuyer au nom des 90 000 manufacturiers et exportateurs du Canada et des 2 500 membres directs de notre association la ratification du projet de loi C-100 et de l'accord commercial entre le Canada, les États-Unis et le Mexique.
Je tiens à remercier le premier ministre, la ministre Freeland , le négociateur en chef et tous les membres de leur personnel pour les efforts qu'ils ont déployés pour négocier l'ACEUM.
Comme nous avons participé au processus, nous comprenons à quel point ces négociations ont été difficiles et à quel point les résultats étaient cruciaux pour les entreprises canadiennes et tous leurs employés. Les négociations ont été importantes, parce que l'ACEUM n'est pas un simple accord commercial de plus. Les échanges commerciaux en Amérique du Nord constituent le fondement du secteur manufacturier canadien et ses 1,7 million d'employés. C'est pourquoi le secteur manufacturier canadien représente plus des deux tiers des exportations canadiennes. C'est de cette façon que le secteur soutient la concurrence dans le reste du monde, au pays et sur les marchés étrangers. Ils sont essentiels pour assurer notre avenir et notre succès actuel.
Par conséquent, Manufacturiers et Exportateurs du Canada appuie sans réserve la ratification de ce projet de loi et exhorte le gouvernement à ratifier l'accord dès que possible. J'ai énoncé la principale raison d'une ratification immédiate dans mon introduction. Les échanges sont le fondement du secteur manufacturier d'aujourd'hui au Canada. L'ACEUM préserve l'intégration des opérations manufacturières qui permet la libre circulation relative des biens et services entre les trois marchés et qui permet de fabriquer des produits destinés à la vente au pays et à l'étranger. Au début des négociations, nos membres ont dit clairement que l'objectif premier devait être de ne pas nuire à cette intégration des opérations manufacturières dans notre économie; c'est ce qui s'est produit.
Nous croyons que l'ACEUM permet de conserver bon nombre des éléments clés qui étaient dans la version initiale de l'ALENA et que les États-Unis voulaient voir éliminer, notamment les mécanismes de règlement des différends et les exemptions de visa pour les voyageurs d'affaires.
Outre la conservation de ces éléments, l'ACEUM modernise plusieurs aspects clés de l'ALENA pour les adapter au XXIe siècle. Par exemple, le nouveau chapitre sur le commerce numérique reconnaît l'existence d'Internet — ce qui n'était évidemment pas le cas dans l'ancien accord — et établit un cadre pour le commerce électronique en Amérique du Nord. Le chapitre sur l'administration douanière et la facilitation des échanges contribuera grandement à moderniser les formalités douanières dans toute l'Amérique du Nord et à faciliter la libre circulation des marchandises.
Enfin, mon collègue a parlé du chapitre 26, le nouveau chapitre sur la capacité concurrentielle, qui n'a pas beaucoup retenu l'attention des médias, mais qui est, selon nous, l'une des plus grandes réalisations de l'ACEUM. Ce chapitre établira un cadre qui permettra aux trois pays de devenir un bloc commercial coordonné. Pour ce faire, il favorisera une meilleure coordination et une meilleure intégration de nos industries manufacturières, afin que nous puissions relever ensemble les défis commerciaux mondiaux. Il s'agit d'une réalisation importante.
À mesure que le processus interne de ratification de l'ACEUM progresse dans chacun des trois pays, nous croyons que nous devrions commencer immédiatement à préparer la mise en œuvre des parties de l'accord qui n'exigent pas de changements juridiques. Nous devrions commencer à avancer en établissant des comités sur la capacité concurrentielle en Amérique du Nord et les bonnes pratiques de réglementation décrites dans l'accord. Le Canada pourrait ainsi faire montre de leadership et indiquer à ses partenaires qu'il prend l'ACEUM au sérieux. Nous serions ensuite prêts à aller de l'avant dès que les trois pays auront ratifié l'accord.
En dernière analyse, l'ACEUM est un bon accord pour le Canada et, comme les négociations ont été très difficiles, le résultat est impressionnant. Maintenant que les tarifs injustes et punitifs prévus à l'article 232 sur l'acier et l'aluminium canadiens ont été levés, nous exhortons le gouvernement à procéder à la ratification le plus rapidement possible.
Merci. Je suis impatient de participer à la discussion.
Good morning, and thank you for inviting me here, on behalf of Canada's 90,000 manufacturers and exporters and our association's 2,500 direct members, to support the ratification of Bill C-100 and the Canada-U.S.-Mexico trade agreement.
I would like to thank the Prime Minister, Minister Freeland, the chief negotiator and all of their staff, for their efforts negotiating CUSMA.
Being part of the process, we understand how difficult these negotiations were, and also how critical the outcomes were for Canadian businesses and all their employees. The negotiations were important because CUSMA is not simply another trade agreement. North American trade is the basis on which Canada's manufacturing sector and its 1.7 million employees operate. It is why the Canadian manufacturing sector is responsible for more than two-thirds of Canada's exports. It is how the sector competes against the rest of the world, at home and in foreign markets. It is critical to our future and current success.
As such, CME fully supports the ratification of this legislation, and urges the government to ratify the deal as soon as practical. The primary reason for immediate ratification is based on the opening statement. It is the foundation for modern manufacturing in Canada. CUSMA preserves the integrated manufacturing operations that allow the relative free flow of goods and services between the three markets, and that collectively build products for sale domestically and internationally. Going into negotiations, our members made it clear that the primary objective must be to do no harm to this integrated manufacturing in our economy—which has happened.
We believe CUSMA preserves many of the key elements to the original NAFTA, which were targets of the U.S. for elimination, not the least of which are the dispute settlement mechanisms and the business traveller visa exemptions.
Aside from preservation, CUSMA updates several key areas of NAFTA to bring it into the 21st century. For example, the new digital trade chapter recognizes that the Internet now exists—something the old agreement obviously didn't—and establishes a framework for e-commerce within North America. The customs administration and trade facilitation chapter will also go a long way to modernizing customs procedures throughout North America, better enabling the free flow of goods.
Last, my colleague touched on chapter 26, the new competitiveness chapter, which has not garnered much media attention, but is, in our estimation, one of the biggest accomplishments of CUSMA. It will set up a framework to allow the three countries to become a coordinated trade bloc. It will do this by promoting better coordination and integration of our manufacturing industries, so that we can tackle global trade challenges together. This is a significant accomplishment.
As CUSMA courses its way through each of the three countries' domestic ratification processes, we believe we should immediately get to work on implementing parts of the agreement that do not require legal changes. We should be looking to make early progress by establishing committees for North American competitiveness, and good regulatory practices outlined in the agreement. This would show Canadian leadership, signal to our other partners that we take CUSMA seriously and enable us to hit the ground running, once all three countries ratify the agreement.
In the final analysis, CUSMA is a good deal for Canada, and, given the very challenging negotiations, an impressive achievement. Now that the unfair and punishing section 232 tariffs on Canadian steel and aluminum have been lifted, we urge the government to move forward with ratification as quickly as practical.
Thank you, and I look forward to the discussion.