Merci, monsieur le président.
Je remercie les témoins d'être présents aujourd'hui.
Avec tout le respect que je dois à nos témoins, avant de poser mes questions, j’ai eu l’occasion d’envoyer un avis de motion à mes collègues. Je comprends que je ne suis pas dans le délai de 48 heures, mais je voulais profiter de mon temps de parole pour lire ma motion et en expliquer la raison en 30 secondes ou moins. La voici:
Que, conformément à l’article 108(2) du Règlement, le Comité invite le ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile à comparaître, au plus tard le vendredi 21 juin 2019, afin de réagir au Rapport public de 2018 sur la menace terroriste pour le Canada déposé au Parlement le mardi 11 décembre 2018 et de répondre aux questions des membres.
Voici rapidement, et pour le bénéfice de mes collègues, le raisonnement qui sous-tend cette motion. Des représentants de certains groupes nommés dans ce rapport nous ont dit qu’ils s’inquiètent des répercussions possibles. Quand on songe à certaines activités terroristes commises ici et à l’étranger contre des groupes religieux et d’autres milieux, il est assez clair qu’il faut repenser la façon dont ces groupes sont mentionnés dans ces rapports et mieux comprendre la philosophie qui les anime.
Je comprends que tout cela est fondé sur les renseignements de nos services de sécurité nationale, mais en même temps, c’est le gouvernement qui est responsable de déposer le rapport à la Chambre. Nous envisageons d’avoir un dialogue avec le ministre à ce sujet, compte tenu des préoccupations soulevées, comme par la communauté sikhe. Au moment opportun, je proposerai que la motion soit débattue et, je l’espère, approuvée.
Cela étant dit, je vous remercie de votre indulgence. Je profitais simplement de cette occasion.
J'ai quelques questions à vous poser.
Il est souvent question d'appareils, « the Internet of Things », selon l'expression anglaise. Vous avez mentionné que plusieurs entreprises ne sont pas au courant de toutes les données dont elles disposent ou que, parfois, elles le savent très bien, mais qu'elles les gardent malgré tout, même si ces données ne sont pas pertinentes.
Ma question est liée à certaines posées un peu plus tôt.
Lorsque les gens téléchargent des applications sur leur téléphone, ils se rendent rarement compte qu'ils accordent des permissions qui sont assez étendues quant à ce qui se retrouve sur l'appareil. Quelles sont les répercussions de cela, notamment en ce qui concerne notre étude? Par exemple, lorsqu'on utilise des applications bancaires ou encore une empreinte digitale pour accéder à un compte, quel est l'impact de cette utilisation des appareils?