Merci, madame la présidente.
Merci, monsieur Sikand.
Je vous souhaite la bienvenue, monsieur le ministre. Je suis content de vous voir ici. J'ai été très heureux de vous entendre dire dans votre déclaration liminaire, qu'en matière d'investissement dans les infrastructures, « on ne peut plus se contenter d'un statu quo ».
Je crois qu'il n'y a pas un endroit où c'est plus vrai que dans ma circonscription du Nunavut, où un dollar d'ici vaut 33 cents, où le coût de n'importe quoi là-bas est trois fois plus élevé qu'ici et où il n'y a qu'une communauté sur 25 assujettie au régime fiscal.
Je crois qu'il faut envisager un modèle de financement de base avec supplément pour pouvoir répondre à leurs besoins. Tout le monde sait bien qu'il y a un énorme déficit en infrastructure au Nunavut, en raison de la répartition habituelle des investissements en fonction du nombre d'habitants. Nous avons la plus grande superficie de territoire au Canada, une faible population et des coûts élevés, tout cela pour très peu d'infrastructure.
Je dis toujours, quand on parle d'investissement dans le Nord, qu'il ne faut pas oublier que tout ce dont nous avons besoin en infrastructure vient du Sud. C'est donc un investissement dans le Nord, mais c'est en même temps un investissement important dans l'économie du Sud.
Au sujet de la Banque de l'infrastructure, je sais que les premiers ministres des territoires nordiques ont dit qu'il devrait y avoir une banque de l'infrastructure dans le Nord. Bref, je me demande simplement si une partie du financement de la Banque sera consacrée à l'infrastructure dans le Nord et s'il y aura un modèle différent pour orienter les investissements, autre que les subventions proportionnelles au nombre d'habitants.