J'aimerais d'abord vous remercier de votre présence et du travail que vous accomplissez pour traiter le trouble de stress post-traumatique. J'ai deux ou trois questions, mais je vais commencer par m'excuser, car elles pourraient sembler désobligeantes.
Nous venons tout juste d'entendre le témoignage du vérificateur général, et je dois dire que je suis un peu préoccupée quand j'entends que 65 % des demandes sont refusées, à cause d'un manque de documents ou d'erreurs, et que les paiements ne sont pas rétroactifs dans ces cas-là.
Mes questions sont davantage pour le sous-ministre adjoint. À l'heure actuelle, à Anciens Combattants Canada, utilisez-vous des indicateurs de rendement clés ou procédez-vous plutôt à une gestion des objectifs des employés? Les employés ont-ils un programme d'incitatifs axé sur le rendement? De quelle façon contrôlez-vous la qualité du travail? Lorsque des erreurs sont commises, donnez-vous de la formation pour éviter qu'elles ne se reproduisent? Si c'est un problème de rendement, est-ce que les gens, est-ce que leurs emplois... Je ne veux pas dire que les gens font... Mais ils commettent des erreurs sur le dos des anciens combattants.
Qui fait un suivi pour s'assurer de corriger les erreurs, de donner la formation nécessaire et de saisir les données sur les différents types d'erreurs commises? Le cas échéant, que faites-vous de ces données? Sont-elles tout simplement consignées dans un certain rapport? Je veux savoir ce qui se passe.
Je suis certain que les employés ne seraient pas très contents si on leur disait : « Nous allons récupérer 16 semaines de votre salaire. » Je me demande ce qui se passe.