Madame la Présidente, j'aimerais dire à ma collègue d'Edmonton Strathcona que je l'apprécie grandement et que je vais m'ennuyer d'elle. Elle est ici depuis plusieurs années. Elle a été élue en 2008, puis réélue en 2011 et en 2015. Malheureusement, elle nous quitte à la fin de ce mandat. Au sein du NPD, elle est porte-parole en matière de développement international et porte-parole adjointe en matière d'environnement.
J'ai eu la chance de travailler avec elle au Comité permanent de l'environnement et du développement durable, et en écrivant mon discours, j'ai découvert qu'elle avait beaucoup d'expérience et beaucoup de connaissances dans le merveilleux monde de l'environnement. Malheureusement, je le découvre à ce moment-ci, mais je l'ai constaté à l'époque où je travaillais avec elle à ce comité.
Voici un aperçu de son parcours. Elle a travaillé pour l'Environmental Law Centre, à Edmonton, elle a été consultante en droit international, elle a été chef de l'application des lois et des règlements à Environnement Canada et elle a été sous-ministre adjointe des ressources renouvelables du gouvernement du Yukon. Cela démontre qu'elle s'y connaît. Je veux encore une fois lui tirer mon chapeau et lui transmettre mes sincères félicitations et l'amour que j'ai pour elle.
En ce qui concerne le projet de loi, ma collègue d' Edmonton Strathcona nous a récemment écrit à ce sujet. Elle nous expliquait que le projet de loi consacrait juridiquement le droit de tous les Canadiens et les Canadiennes à un environnement sain et écologiquement équilibré. Elle ajoutait que, il y a plusieurs années, le Canada a souscrit au principe endossé par la Comission mondiale sur l'environnement et le développement selon lequel chaque être humain a droit à un environnement adéquat pour sa santé et son bien-être. Ce principe est réitéré dans plusieurs conventions et accords sur l'environnement signés et ratifiés par le Canada.
Il est important de le mentionner que j'appuie ce principe. En effet, en tant que député du Parti conservateur, j'appuie ce principe. Ce n'est pas tout: je porte aussi à la boutonnière une épinglette de Bleu Terre, qui m'a été remise lundi soir, où j'ai participé à une activité avec ma collègue et le président du Comité permanent de l'environnement du développement durable. Trois députés de trois partis politiques différents étaient donc présents à cette soirée de la Fondation David Suzuki.
Les gens de Bleu Terre m'avaient sollicité l'automne dernier pour signer un engagement. Lorsqu'ils m'ont invité lundi soir, évidemment, cela m'a fait plaisir de prendre la parole et de dire que nous, les conservateurs, croyons à l'environnement et allons prendre les mesures nécessaires pour atteindre les cibles de l'Accord de Paris. Voici l'engagement que j'ai signé et que j'ai affiché fièrement dans mon bureau:
L’engagement en faveur des droits environnementaux s’inscrit dans le mouvement qui prend de l’ampleur au pays et ailleurs dans le monde en faveur de la reconnaissance légale du droit de tous à un environnement sain.
Les droits environnementaux sont fondés sur la conviction simple, mais profonde, que tout le monde a droit à de l’air pur et à de l’eau propre. C’est l’un des domaines du droit international en matière de droits de la personne qui a pris le plus d’ampleur. Plus de 150 pays reconnaissent légalement le droit à un environnement sain, mais pas le Canada.
Plus de 170 municipalités canadiennes ont adopté des résolutions qui reconnaissent le droit des citoyennes et citoyens à vivre dans un environnement sain, et neuf Canadiens sur dix sont d’accord pour dire que le Canada doit enchâsser les droits environnementaux dans sa législation.
Je m’engage par la présente, en tant que député, à appuyer la reconnaissance légale du droit à un environnement sain pour tous les Canadiennes et Canadiens.
D'autres députés d'autres partis politiques l'ont signé également.
En regardant le projet de loi C-438, je constate que plusieurs éléments sont mal ficelés et risquent de mettre plusieurs intervenants dans des situations difficiles. De plus, il y a des ajustements à faire sur le plan financier. Le processus législatif va nous permettre de peaufiner ce projet de loi afin qu'il puisse être adopté. Cependant, comme la fin de la législature approche — ma collègue l'a certainement déjà vécu —, je ne suis pas certain que ce projet de loi puisse aboutir avant la fermeture du Parlement.
Cela dit, j'aimerais dire à ma collègue que je m'engage à faire le nécessaire pour bien représenter les Canadiens et les Canadiennes et faire en sorte qu'on mette en place les mesures qui s'imposent pour protéger l'environnement.
Je comprends l'inquiétude des néo-démocrates par rapport au gouvernement et l'attention qu'ils portent à l'environnement.
En 2015, lorsque les libéraux ont fait une campagne électorale, ils ont promis d'être minutieux et respectueux, de mettre des mesures en place pour protéger l'environnement et de faire tout en leur pouvoir pour réduire leur empreinte en matière de gaz à effet de serre.
En 2019, soit presque quatre ans plus tard, les résultats ne sont pas au rendez-vous. Ils ont posé un geste très concret: ils ont investi 4,5 milliards dans un oléoduc déjà existant, qui était la propriété d'Américains. Cet argent est donc allé au pays de l'Oncle Sam. C'était supposément pour faire avancer un autre projet d'oléoduc, mais rien ne fonctionne, rien n'avance.
Pourquoi, alors, avoir investi 4,5 milliards de dollars dans un oléoduc déjà existant?
Moi, si j'avais été le gouvernement, j'aurais investi 4,5 milliards de dollars en soutenant des projets novateurs de technologies vertes. Ce que je dis, c'est qu'on aurait dû investir ces 4,5 milliards de dollars pour diminuer notre empreinte et faire de la recherche-développement. Plusieurs entreprises qui ont été invitées au Comité permanent de l'environnement et du développement durable ont démontré qu'elles possédaient des technologies pouvant aider à réduire les gaz à effet de serre.
Par ailleurs, le gouvernement libéral a ajouté une taxe. Il se sert de l'environnement pour aller chercher plus d'argent dans les poches des citoyens. L'histoire le démontre au Québec et en Colombie-Britannique: cela ne fonctionne pas.
Ce n'est pas une taxe sur le carbone ni une taxe sur l'environnement, c'est une taxe pour récupérer de l'argent qu'ils ont dépensé sans compter.
Les libéraux ne disent pas la vérité sur l'environnement. Comme je le mentionnais tout à l'heure, ils ne sont pas capables d'admettre qu'ils ne pourront pas atteindre les cibles de l'Accord de Paris. S'ils ne sont pas capables de l'admettre, ils ne pourront pas mettre en place un plan pour corriger la situation.
C'est un problème de gouvernance de la part du gouvernement libéral, malheureusement pour nous. Cela dit, heureusement pour les Canadiens, il ne reste que quelques mois. Il y aura une élection le 21 octobre prochain.
J'aurais encore bien d'autres choses à dire, mais l'urgence est de clore mon débat. Je veux assurer à tous les Canadiens, à toutes les Canadiennes, à tous les citoyens de Portneuf—Jacques-Cartier, ainsi qu'à ma collègue qui nous quitte que je vais être présent pour mettre en place toutes les mesures nécessaires pour protéger notre environnement, pour nous, pour nos enfants et pour nos petits-enfants.
Madam Speaker, I would like to tell my colleague from Edmonton Strathcona that I truly appreciate her and that I will miss her. She has been here for many years. She was elected in 2008, re-elected in 2011 and again in 2015. She is unfortunately leaving us at the end of this term. She is the NDP's critic for international development and the deputy critic for the environment.
I had the opportunity to work with her on the Standing Committee on Environment and Sustainable Development, and in writing my speech I learned that she had a lot of experience and knowledge about the exciting world of the environment. I am unfortunately discovering this now, but I did notice it when we worked together on the committee.
I want to give an overview of her career. She worked for the Environmental Law Centre in Edmonton, she was an international law consultant, she was chief of enforcement at Environment Canada and she was the assistant deputy minister for renewable resources for the Yukon government. She clearly knows her stuff. Hats off to her, once again. I want to express my heartfelt congratulations and love for her.
With respect to the bill, my colleague from Edmonton Strathcona recently wrote to us about it. She explained that the bill would enshrine the right of all Canadians to a healthy, ecologically balanced environment. She added that, some years ago, Canada accepted the principle endorsed by the World Commission on Environment and Development that all human beings have the fundamental right to an environment adequate for their health and well-being. This principle is reiterated in many environmental conventions and agreements signed and ratified by Canada.
It is important to mention this because I support this principle. In fact, I support this principle as a Conservative member. That is not all. I am also wearing a Blue Dot lapel pin, which I was given on Monday night when I participated in an activity with my colleague and the chair of the Standing Committee on Environment and Sustainable Development. Three members from three different political parties attended this event hosted by the David Suzuki Foundation.
Last fall, Blue Dot asked me to sign a pledge. When they invited me to speak on Monday evening, I was obviously pleased to do so and to say that the Conservatives believe in the environment and will take the necessary steps to meet the Paris targets. Here is the pledge that I signed and proudly hung up in my office:
The Pledge for Environmental Rights responds to the growing movement in Canada and around the world for legal recognition of the human right to a healthy environment.
Environmental rights are based on the simple yet powerful belief that everyone has the right to clean air and water. It is one of the fastest-growing fields of human rights internationally. More than 150 countries now recognize the legal right to a healthy environment, but not Canada.
More than 170 Canadian municipalities have passed resolutions recognizing their citizens' right to a healthy environment, and 9 out of 10 Canadians agree that Canada should recognize environmental rights in law.
I hereby pledge that, as a Member of Parliament, I will support the recognition in law of the right to a healthy environment for all people in Canada.
Members from other parties have also signed this pledge.
Bill C-438 features a number of poorly designed provisions that could very well put a lot of stakeholders in a tough spot. Not to mention that financial adjustments would have to be made. The legislative process will give us the opportunity to fine-tune the bill so that it can pass. However, with the current Parliament coming to an end, I have some doubt as to whether we will be able to get it across the finish line before then; my colleague has certainly been through this before.
That said, I would like her to know that I am committed to doing what needs to be done to effectively represent Canadians and to ensure that appropriate measures are taken to protect the environment.
I understand why the NDP has concerns about the government and cares so much about the environment.
In 2015, when the Liberals were campaigning, they promised to be thorough and respectful, to bring in measures to protect the environment, and to do everything in their power to reduce their carbon footprint.
In 2019, nearly four years later, they have little to show for it. They did take one tangible action when they invested $4.5 billion in an existing pipeline that belonged to Americans. That money went to the country of Uncle Sam. It was supposed to help move another pipeline project forward, but nothing is working. We are not making any progress.
What was the point of investing $4.5 billion in an existing pipeline?
If I were the government, I would have invested $4.5 billion in innovative projects on green technologies. What I am saying is that the government should have invested that $4.5 billion in reducing our footprint and doing research and development. Many businesses that appeared before the Standing Committee on the Environment and Sustainable Development showed that they had the technology to help reduce greenhouse gas emissions.
Furthermore, the Liberal government added a tax. It is using the environment as an excuse to take more money out of the pockets of Canadians. History has already proven in Quebec and British Columbia that this does not work.
This is not a carbon tax or an environmental tax. It is a tax to try to recover some of the money they spent so recklessly.
The Liberals are not telling the truth about the environment. As I said earlier, they refuse to admit that they will not be able to meet the Paris targets. If they cannot even admit that, they cannot bring in a plan to fix the situation.
As far as we are concerned, unfortunately, this is a governance problem on the part of the Liberal government. That said, fortunately for Canadians, it will last only a few more months, until the election on October 21.
There is so much more I would like to say, but I must wind up. I want to assure all Canadians and the people of Portneuf—Jacques-Cartier, as well as my colleague who is leaving us, that I will be here to take all the necessary steps to protect our environment for us, for our children and for our grandchildren.