Madame la Présidente, je rejette complètement cette affirmation. Je suis sensible à la passion et à l'émotion qui se dégagent des propos du député. Par conséquent, je tiens à répéter encore une fois, en réponse à ses commentaires, que nous sommes à l'écoute.
Nous le sommes depuis deux ans. Nous avons demandé à un groupe de travail de préparer un rapport et de formuler des recommandations, et nous avons tenu des discussions utiles à l'échelle du pays. Nous avons écouté les communautés autochtones, et c'est ce que nous continuerons de faire.
Nous portons une grande attention à la sensibilisation, tout en veillant à ce que les forces de l'ordre possèdent les outils dont elles ont besoin pour faire leur travail. Nous nous assurons également de tenir compte des coûts. En plus de discuter de ces enjeux, nous consultons les provinces, les territoires et les Canadiens pour déterminer les coûts et les taxes associés à cette initiative. Nous continuerons de collaborer avec les provinces, les territoires et les municipalités. Nous poursuivrons aussi notre dialogue avec le Québec.
Je le répète, nous sommes à l'écoute. Nous débattons d'un projet de loi important visant à changer le statu quo, qui n'est simplement pas viable. Il est si facile pour les jeunes de se procurer du cannabis, plus facile que d'acheter des cigarettes.
Le gouvernement est déterminé à légaliser le cannabis et à instaurer un cadre global.