Monsieur le Président, je tiens à remercier le député d’avoir soulevé cette question très importante à la Chambre des communes et de lui accorder une attention nationale aussi importante.
Comme les ministres précédents l’ont dit en répondant aux questions du député, en octobre dernier, cette question a été soulevée à plusieurs reprises lors de nos assemblées publiques, et nos efforts diligents se poursuivent dans ce dossier.
C’est toujours la même réponse. La disposition dont fait mention le député fait partie de la Loi sur la pension des retraites des Forces canadiennes. En vertu des pouvoirs du ministre de la Défense nationale, la disposition prévoit que les survivants qui sont mariés à un pensionné au titre de la Loi sur la pension des retraites des Forces canadiennes après que le vétéran ait eu 60 ans ne reçoivent pas automatiquement la Pension de survivant. La prestation facultative de survivant est offerte aux pensionnés qui se sont mariés après l’âge de 60 ans dans certaines conditions.
Nous sommes bien conscients que ce problème touche nombre de Canadiens et leurs conjoints. C'est pourquoi la recherche d'une solution fait partie du mandat de la ministre des Anciens Combattants, et c'est la raison pour laquelle la ministre et le ministre de la Défense nationale collaborent pour améliorer les dispositions du projet de loi qui concernent le mariage après l'âge de 60 ans. Ce n'est pas si simple.
Le ministère de la Défense nationale et celui des Anciens Combattants comprennent l’incidence que peut avoir la disposition liée au mariage après 60 ans et ils tentent de trouver la meilleure façon de l’aborder. Cela s’inscrit dans les efforts déployés pour s’assurer que les pensionnés des Forces armées canadiennes reçoivent la pension du survivant et les prestations de maladie appropriées.
Au cours des trois dernières années, notre gouvernement a rempli ses promesses et a apporté plusieurs améliorations aux avantages et aux services offerts aux vétérans, à leurs conjoints et à leurs familles. Nous avons également amélioré la façon dont ils sont fournis. Nous avons investi près de 10 milliards de dollars d’argent neuf dans les prestations et le soutien à l’intention des vétérans et de leurs familles.
Nous avons immédiatement fait passer le paiement forfaitaire maximum pour l'indemnité pour souffrance et douleur de 310 000 $ à 360 000 $, en plus de porter la prestation de remplacement du revenu pour les anciens combattants en réadaptation de 75 % à 90 % de la solde touchée avant leur libération.
Nous avons accru le soutien destiné aux survivants et aux conjoints en éliminant la limite d’un an pour présenter une demande au titre du programme de Services de réadaptation et d’assistance professionnelle. Ainsi, les familles ont une certaine marge de manœuvre pour avoir recours au programme quand elles en ont besoin.
Parmi les avantages offerts à la famille, il y a une allocation de reconnaissance pour aidant de 1 000 $ par mois, non imposable, versée directement aux personnes qui prennent soin des vétérans admissibles.
Les vétérans et leurs familles ont accès au Programme pour les familles des vétérans et aux 32 centres de ressources pour les familles des militaires au pays.
Maintenant, les conjoints et les conjointes de fait des vétérans peuvent être admissibles aux services d’orientation professionnelle, à la formation sur la recherche d’emploi et à l’aide à la recherche d’emploi, évidemment.
Nous nous sommes aussi engagés envers le bien-être des vétérans et de leurs familles, et nous avons tenu notre promesse d’une pension à vie. À partir du 1er avril, cette prestation mensuelle à vie, non imposable, donnera l’option d’une prestation mensuelle qui fournira la stabilité financière aux vétérans et à leurs familles, tout en mettant l’accent sur les services de bien-être tels que la réadaptation, l’éducation et la formation de carrière.
Par exemple, un jeune caporal qui a servi pendant six ans avant d’être sévèrement blessé, tant mentalement que physiquement, recevrait presque 6 000 $ par mois en...