Monsieur le président, tout comme M. Christopherson, je siège au comité depuis plusieurs années. J’ai également eu l’occasion de siéger au sous-comité. Selon mon expérience, il y a beaucoup de collaboration et de consensus entre les membres. Je ne me souviens pas qu’il y ait eu un seul vote au sous-comité. J’ai trouvé le sous-comité très utile: il tient ses propres réunions et les discussions y sont plutôt franches. Les questions abordées sont renvoyées au comité aux fins d’un vote.
À mon avis, il faut bien analyser la question à l’étude. Je parle ici par expérience ayant siégé aux deux comités. J'ai vu comment ils fonctionnent.
Je suis convaincu, monsieur Christopherson, que vous aurez des commentaires à formuler sur le sujet. Vous souvenez-vous d’un incident, au cours des deux dernières années et demie, qui aurait soulevé la controverse au sous-comité? Il ne faudrait pas voir un problème là où il n’y en a pas.
Au sujet du changement proposé, monsieur Christopherson, vous continuez à remettre en question la volonté du premier ministre à apporter des changements aux comités directeurs. Vous êtes dans l’opposition et vous êtes libre de penser ce que voulez à cet égard. Cela ne diminue en rien la tentative du premier ministre à apporter des changements importants et positifs au comité et à faire en sorte que les comités soient plus ouverts afin de favoriser le dialogue.
Une des choses que permettrait la modification proposée, c’est que le secrétaire parlementaire [Note de la rédaction: difficultés techniques]. Vous avez fait référence à l’importance du Comité de la procédure et des affaires de la Chambre. Il s’agit d’un des plus anciens comités et d'autres comités le consultent. C’est une chose que nous devrions prendre très au sérieux. C’est mon cas.
Dans le cadre de votre intervention, monsieur Christopherson, vous vous êtes demandé ce que je faisais ici? Pour faire preuve de bonne volonté, je me suis dit: « Bon, d’accord, dans ce cas, je vais changer de place. » Je n’ai pas l’intention de participer à toutes les réunions du comité. Je ne suis pas encore certain de mon rôle au comité; je tente de mieux le définir. Tout ce que je sais, c’est que ce comité m’intéresse.
Les députés parlementaires qui siègent à ce comité sont très compétents; il ne faudrait pas remettre en question leur intégrité ou leur expérience. C’est la même chose pour bon nombre de vos collègues qui témoignent devant un comité pour la toute première fois. Aucun député libéral ne remettra en question leur intégrité ou leur capacité à remplir leur fonction.
Je comprends que tous les députés, y compris les députés libéraux, sont impatients de voir les comités reprendre le travail. Nous serons alors mieux en mesure de comprendre le rôle de chacun, y compris celui des secrétaires parlementaires. Mais je crois qu’il faut attendre et voir ce que les comités pourront accomplir. Je suis convaincu que, dans un an, vous direz que les comités sont plus productifs, que les membres peuvent participer et proposer des amendements et que des amendements sont adoptés. Enfin, c’est ce que je crois.
Je comprends très bien la situation et les arguments que vous avez avancés et je respecte vos arguments. Cela dit, si l’on retourne à la règle de base, à ce que nous tentons de faire, je ne crois pas qu’il soit nécessaire d’en faire grand cas.
Les trois leaders à la Chambre se sont entretenus et j’avais l’intention, aujourd’hui, de vous faire part de certaines réflexions qui sont ressorties de cette rencontre. Peut-être que si cette motion est adoptée, j’en aurai l’occasion. Étant donné la participation de votre leader à la Chambre à cette discussion, je suis convaincu que nous pourrions amorcer une discussion, mais d’abord, il faudrait en terminer avec la question des règlements.
Selon mon expérience, et j’ai siégé à d’autres comités, pas seulement au PROC, les motions portant sur les règlements se règlent assez rapidement. Il n’y a aucune surprise. Dans le document que nous avons devant nous et que nous sommes censés adopter, vous ne trouverez aucune surprise.
Personne ne devrait être surpris de voir que nous proposons de retirer le secrétaire parlementaire du sous-comité. C’est tout ce que nous proposons. L’intention du gouvernement, c’est de faire en sorte que le sous-comité soit composé de membres du PROC. Cela ne change pas.
Ce que je propose — et ce n’est qu’une proposition —, c’est d’adopter la motion afin que l’on puisse discuter des travaux du comité, si c’est la volonté de la présidence et du comité, car je sais que c’est un sujet qui vous préoccupe beaucoup. Nous espérions en discuter aujourd’hui, car c’est probablement notre dernière réunion de l’année, à moins que le président et les vice-présidents décident de convoquer le comité.
J’espère que vous comprendrez que nous n’avons aucune intention cachée avec cette modification proposée. Tout ce que nous souhaitons, c’est que les motions soient adoptées, que le comité étudie la possibilité de me retirer du sous-comité, et que la composition du sous-comité soit différente en raison du changement de gouvernement, un gouvernement libéral plutôt que conservateur. C’est tout.
Nous pourrons avoir une discussion ouverte, si c’est la volonté du comité, une fois les règlements adoptés. Ce sera à votre discrétion. Nous n’allons pas… enfin, je ne crois pas que ni le président ni les membres du comité tenteront de vous empêcher de vous exprimer.