Merci beaucoup, monsieur le président.
Merci beaucoup de votre présence devant le Comité.
Je ne siège pas normalement au Comité, mais j'ai déjà une commotion cérébrale. J'aimerais vous raconter une petite histoire, parce que je crois que ce sont les gens comme moi qui sont le problème. Ma commotion cérébrale est survenue lorsque je suis tombé en vélo en me rendant au travail. J'avais l'habitude de me dire, avant mon accident de vélo, que bon nombre de ces athlètes professionnels exagéraient et de penser qu'ils ont reçu un coup et que c'est seulement un problème. C'était un bête accident. Je n'ai pas été frappé contre un mur. Je suis seulement tombé de mon vélo et je me suis cogné le menton sur le sol. J'ai été incapable de lire durant une semaine. Je n'arrivais tout simplement pas à me concentrer. C'était difficile. C'était terrible.
J'ai eu droit à une bonne dose d'humilité, mais j'ai aussi réalisé que ce sont les gens comme moi qui sont le problème, soit les personnes qui ne comprennent pas que c'est grave.
MM. Fisher et Richards ont aussi souligné qu'il arrive très souvent que les entraîneurs ou même les athlètes eux-mêmes ne reconnaissent peut-être pas ce qui se passe ou qu'ils en banalisent la gravité. Nous savons maintenant qu'il s'agit d'un traumatisme crânien.
Vous nous avez conseillé de collaborer avec les provinces et d'essayer de le faire aussi avec les établissements d'enseignement. J'ai l'impression que nous devons aller même un peu plus loin pour expliquer à l'ensemble de la population que ce ne sont pas toutes les blessures qui sont visibles. Il y a évidemment des choses que nous ne pouvons pas voir, mais qui ont de graves conséquences physiques et mentales.
Comment pouvons-nous y arriver? Que nous recommandez-vous de faire pour essayer de diffuser ces connaissances générales?