Nous avons discuté de nombreux rapports de force. La plupart des questions ont porté sur les relations de pouvoir entre les acteurs politiques, la chef de cabinet, le secrétaire principal du premier ministre et votre double rôle, celui de procureure et de membre du Cabinet.
Toutefois, je crois que des acteurs inhabituels de la fonction publique jouent un rôle très important. En effet, le greffier du Conseil privé est le patron de la sous-ministre de la Justice et du reste de la chaîne hiérarchique, et vous agissez essentiellement comme un rempart qui protège l’indépendance de la directrice des poursuites pénales.
Je voulais revenir à votre témoignage, car vous avez mentionné certaines choses, et je me demandais si elles vous inquiétaient et si oui, pourquoi.
En ordre chronologique, vous avez mentionné que le 7 septembre, la sous-ministre a obtenu qu'on lui lise certaines sections de l’avis en vertu de l’article 13, mais elle a refusé d'en accepter une copie. Cela vous a-t-il inquiétée d’une certaine façon? Vous l'avez mentionné dans votre témoignage, alors je voulais simplement approfondir la question.