Merci, monsieur le président.
Merci à vous tous d'être présents aujourd'hui.
À vous écouter, nous nous sentons comme dans Les Douze travaux d'Astérix. Nous nous mettons à la place des citoyens. Ce qui les inquiète, c'est qu'ils ne savent pas trop ce qui va arriver. Nous avons demandé à vous rencontrer pour avoir de l'information à cet égard. On sait que le numéro d'assurance sociale est une mesure en place, mais y a-t-il autre chose qui devrait être fait à l'avenir pour changer le système? Pourrait-on faire ce qu'ont fait d'autres pays, c'est-à-dire avoir plus d'identification numérique, que ce soit au moyen d'empreintes digitales ou d'autre chose?
Madame Boisjoly, vous avez dit qu'il y a environ 60 cas par année, mais là, les données de 2,9 millions de personnes ont été volées. Vous attendez-vous à une grande augmentation de changements requis du numéro d'assurance sociale à la suite de ces vols d'identité?
J'ai aussi une question pour vous, monsieur Guénette.
Les gens qui suivent ce qui se passe actuellement veulent savoir ce qu'on fait. Vous avez proposé une bonne solution, et c'est ce que les gens ont besoin qu'on donne, des solutions. On a parlé d'aller sur le site du gouvernement du Canada et d'ouvrir son dossier de finances. Si j'ai bien compris, en ouvrant son dossier, on peut recevoir des alertes ou des avis.
Cela fait trois semaines maintenant. Nous sommes ici aujourd'hui à la suite d'une demande d'urgence. Pourquoi n'a-t-on pas communiqué avec le public immédiatement ou dans la semaine qui a suivi les vols pour lui faire savoir ce que le gouvernement du Canada peut faire pour l'aider? C'est ce qu'on a besoin de savoir.
Je vous écoute, madame Boisjoly.