Merci, monsieur le président.
J'aimerais remercier chacune de vous d'être venue et d'apporter un témoignage aussi courageux et convaincant. En guise d'introduction, j'aimerais simplement mentionner que j'ai assisté deux fois aux accouchements de ma femme, et je ne peux concevoir un moment où un être humain est plus vulnérable que lorsqu'une femme s'apprête à donner naissance à son enfant. En outre, je ne peux imaginer un pire crime que celui qui consiste à priver quelqu'un de son droit de prendre des décisions en matière de fécondité, sans son consentement préalable, donné librement et en connaissance de cause.
Je vais orienter mes questions vers un domaine différent.
Cela tient-il à cœur au gouvernement fédéral? La question n’est pas de savoir si la société canadienne se soucie de cette question. Lorsque cette histoire a été rendue publique pour la première fois, nous avons entendu la ministre de la Santé prononcer des paroles très passionnées et profondes à ce sujet, ainsi que d’autres personnes dénoncer ces actions et reconnaître qu’il s’agit là d’une forme de torture qui n’a pas sa place dans notre société.
C’est la déclaration politique que le gouvernement a prononcée. Maintenant, j’ai quelques questions à vous poser afin de comprendre comment cela s’est manifesté en pratique.
Premièrement, madame Lombard, pour prendre connaissance de certains faits, combien de femmes participent en ce moment à votre recours collectif?