Merci, monsieur le président.
Je vous remercie de votre exposé de ce matin.
Je pense que tous les députés, et moi certainement en tout cas, dans la circonscription que je représente, Saint John—Rothesay, sommes submergés par le nombre de gens qui viennent nous voir parce qu'ils sont frustrés par le système et les centres. Je ne pense pas que ce soit une affirmation partisane. Je pense que tous, peu importe leur parti, ont le même problème. Mon adjointe de circonscription, Jeannette Arsenault, fait un excellent travail. Nous avons justement parlé de cette question ce matin. Deux autres personnes sont venues dire ce matin qu'elles appellent, qu'elles n'obtiennent pas de réponses, qu'on les met en attente, que personne ne les rappelle, et c'est ainsi encore et encore.
Cela dit, j'ai une excellente relation avec les employés du centre d'appels de Saint John, par exemple. C'est un centre d'appels de l'ARC. Je parle régulièrement aux employés qui y travaillent. Ils sont membres de l'Alliance de la fonction publique du Canada ou du Syndicat des employé(e)s de l'impôt, et ce sont des personnes compétentes. Ils sont frustrés. Ils se rendent au travail tous les jours et ils souhaitent faire mieux. Nous voulons tous que les choses s'améliorent.
Les changements de culture ne se produisent pas du jour au lendemain; ils se déroulent sur une certaine période. Les changements de culture peuvent se produire pour de nombreuses raisons, mais l'une d'elles est un manque général de soutien, de financement, etc. Il est très clair que ce qui se passe avec les centres d'appels ne s'est pas produit du jour au lendemain. La situation a évolué au fil des différentes administrations.
Nous avons votre rapport entre les mains, mais pouvez-vous nous faire part de vos réflexions sur ce qu'il faudra faire pour corriger la situation? C'est une chose de dire qu'il y a sous-financement, mais je pense que le problème est plus vaste. Je pense que vous pouvez parler de financement, mais aussi de la façon de corriger le problème, selon vous, et du temps nécessaire. Que faudra-t-il pour changer cette culture? Quelqu'un peut-il nous en dire plus à ce sujet?