Oui, nous le voudrions certainement. Merci beaucoup.
Simplement pour me présenter de nouveau: Je suis Len Garis, chef des pompiers, mais j'ai également été nommé planificateur d'urgence de la ville au titre de l'Emergency Program Act de la province de la Colombie-Britannique. Ainsi, il y a deux éléments de contacts qui sont assez importants pour nous.
Lorsque je décris Crescent Beach comme une collectivité côtière de Surrey, il est important de savoir que sa superficie est d'environ 142 acres, qu'elle compte environ 403 propriétés et qu'environ 1 250 personnes y vivent en permanence. Ces chiffres augmentent durant l'été; comme je l'ai dit, cette collectivité est une station balnéaire.
Je voudrais souligner que Crescent Beach compte deux accès routiers à partir de la plage, qui croisent la ligne ferroviaire à des passages à niveau. La voie principale longe la rue Beecher et le chemin Crescent. Comme je l'ai souligné, une carte figure dans mon document de présentation. La voie secondaire est l'avenue McBride.
En raison de leur proximité — une distance d'environ 500 mètres les sépare —, les deux points d'accès ont tendance à être bloqués par les trains qui passent. Encore une fois, la carte vous l'indiquera. Elle montre deux points d'accès proposés en tant que sorties d'urgence lors de nos conversations avec les responsables de BNSF et de la Ville.
D'un point de vue géographique, Crescent Beach est bordée par une portion d'environ 4,5 kilomètres de voie ferrée qui s'étend entre la côte de la baie Boundary et la baie Mud.
Pendant un certain temps, les résidants de Crescent Beach ont demandé que la ligne ferroviaire soit déplacée afin qu'elle soit éloignée de la côte; ils se disaient préoccupés par les marchandises dangereuses qui étaient transportées trop près de la collectivité et par l'inconvénient d'avoir de 8 à 10 blocages par jour, lesquels durent entre 6 et 10 minutes.
En décembre 2007, une défaillance mécanique a forcé BNSF à appliquer son frein d'urgence à Crescent Beach; en conséquence, tous les accès routiers ont été bloqués pendant environ deux heures.
Après cet incident, la Crescent Beach Property Owners Association a abordé le maire et le conseil afin de leur demander de prendre immédiatement des mesures pour empêcher que la collectivité soit isolée ou bloquée par ce train. Afin d'aider à dissiper cette préoccupation relative à l'accès, le Service d'incendie, la GRC et le service d'ambulance de Surrey ont travaillé avec BNSF à la création d'un document appelé le « protocole relatif aux trains en arrêt », et je crois savoir que vous allez le recevoir sous peu.
Grâce à ce protocole, si le fournisseur de services d'urgence reçoit une demande de services d'urgence de la part du public, il avise la compagnie de chemin de fer respective d'arrêter le train ou de reporter son passage. Le « protocole relatif aux trains en arrêt » prévoit également un processus à suivre en cas de blocage par un train en panne à un passage à niveau critique, comme ceux de la collectivité de Crescent Beach.
En octobre 2010, la Ville a retenu les services d'un expert-conseil en génie indépendant pour qu'il examine la question des voies d'accès d'urgence dans la collectivité de Crescent Beach, s'il advenait que les deux points d'accès soient de nouveau bloqués par le train. Dans le cadre de cette étude, un certain nombre d'options ont été envisagées, mais, au bout du compte, on a cru qu'elles seraient trop complexes et coûteuses.
En novembre 2012, peu après que le « protocole relatif aux trains en arrêt » a été mis en œuvre, une autre panne de train de BNSF a eu lieu, laquelle a bloqué l'accès à Crescent Beach. Durant cet incident, ni le « protocole relatif aux trains en arrêt » ni le règlement de Transports Canada applicable à tout train arrêté bloquant la route pendant plus de cinq minutes n'a été respecté pour assurer la circulation sans encombre des véhicules. Cet incident a entraîné l'isolement complet de la collectivité pendant 30 minutes. Une enquête menée plus tard par le coordonnateur de train de BNSF a révélé qu'il y avait eu rupture des communications.
À la suite du deuxième incident, le maire et le conseil, les responsables du programme d'urgence et la GRC de Surrey ont eu l'impression de perdre de la crédibilité aux yeux des résidants quant à leur capacité de régler ce problème de sécurité critique. Nous avions mis en place des protocoles pour tenter d'atténuer ce problème.
Au cours des années qui ont suivi, les deux routes d'accès à Crescent Beach ont été bloquées par un train de BNSF à un certain nombre d'occasions. Le 26 juin 2014, il y a eu une défaillance et un blocage pendant 45 minutes. Le 2 août suivant, à 9 h 35, une défaillance mécanique a fait en sorte qu'un train de BNSF a bloqué l'accès à la rue Beecher pendant plus de 10 minutes, et l'accès à l'avenue McBride, pendant trois heures. Le 5 janvier 2015, une coulée de boue au poteau milliaire 125.7, situé à un mille au sud de l'avenue McBride, a entraîné le blocage par un train de BNSF des deux points d'accès pendant trois heures et quatre minutes. Le 18 février 2016, un arbre tombé en travers de la voie ferrée au sud de l'avenue McBride a entraîné le blocage par un train de BNSF — encore une fois — des points d'accès pour une période de une heure et 39 minutes.
À la suite de l'incident du 5 janvier, une lettre de plainte a été envoyée à Transports Canada, qui a répondu que les données probantes étaient insuffisantes pour appuyer la plainte ou pour y donner suite.
Afin d'atténuer ce problème, la Ville de Surrey a installé des caméras en circuit fermé ainsi qu'un système de surveillance électronique, d'abord au passage à niveau du chemin Crescent et de la rue Beecher, puis à celui de la rue McBride. Le but était de recueillir des données probantes visuelles horodatées afin de pouvoir fournir à Transports Canada des documents et des preuves ainsi que d'empêcher toutes les situations d'urgence qui se produisaient dans la collectivité dont nous avions connaissance en temps réel.
Les caméras en circuit fermé surveillent et enregistrent toute la circulation ferroviaire contrevenant au règlement d'exploitation ferroviaire, et plus particulièrement à l'alinéa 103d), qui est ainsi libellé:
lorsque des véhicules routiers ou des piétons attendent pour franchir un passage à niveau public, aucune partie d’un mouvement à l’arrêt ne peut occuper pendant plus de cinq minutes une partie quelconque d’un passage à niveau public.
À la suite de l'installation des caméras en circuit fermé, l'incident du 18 février a été enregistré et fait actuellement l'objet d'une enquête.
Il importe de souligner que, du 1er avril 2011 au 31 mars 2016, 228 appels concernant des services d'urgence ont été enregistrés dans cette collectivité et que, au cours des dernières années, nous avons observé plusieurs incidents où un protocole relatif aux trains en arrêt aurait dû être appliqué, mais ne l'a pas été.
De plus, à ces occasions, il semble que BNSF contrevenait au règlement d'exploitation ferroviaire de Transports Canada. Toutefois, la Ville n'a reçu aucune indication du ministère selon laquelle des sanctions ou des conséquences auraient été appliquées dans le but d'atténuer ce problème et de tenter d'encourager l'entreprise à respecter les règles qui sont en place.
Du point de vue de la Ville de Surrey, BNSF et Transports Canada n'ont pas reconnu la gravité du fait que la collectivité de Crescent Beach se retrouve complètement isolée lorsqu'un train de BNSF bloque ces deux accès routiers.
Cette situation pose un risque élevé pour la vie des gens, si des services d'urgence étaient requis dans la collectivité de Crescent Beach.
Voilà ma déclaration. Merci.
Yes, we certainly would. Thank you very much.
Just to reintroduce myself, I'm Len Garis, the fire chief, but I am also appointed as the city's emergency planner under the Emergency Program Act of the Province of British Columbia,. So there are two pieces of contacts here that are fairly important to us.
When I describe Crescent Beach, a seaside community in Surrey, it's important to know that it's about 142 acres, with about 403 properties, and home to about 1,250 people full-time. That number swells during the summer; as I said, it's a seaside resort community.
I would like to point out that Crescent Beach has two access roads from the the beach, which are intersected by the rail line at grade. The primary route runs along Beecher Street and Crescent Road. As noted, there is a map in my presentation. The secondary route is McBride Avenue.
Due to their proximity, being approximately 500 metres apart, both access points have a tendency to be blocked by passing trains. Again, the map will point that out to you. It shows two proposed emergency exit access points, from our conversations with the BNSF and the city.
The geography of Crescent Beach takes the rail tracks along the coastline of Boundary Bay and Mud Bay at about 4.5 kilometres of the portion of tracks.
For some time, Crescent Beach residents have petitioned that the rail line be moved away from the coastline, citing concerns about dangerous goods being transported too close to the community, along with the inconvenience of having eight to 10 blockages a day, which last between six and 10 minutes.
In December 2007, a mechanical failure forced BNSF to apply its emergency brake at Crescent Beach, resulting in all road access blockage of about two hours.
After this incident, the Crescent Beach Property Owners Association approached the mayor and council and requested immediate action to prevent the community from being isolated or stalled by this train. To help this access concern, Surrey Fire Services, RCMP, and ambulance services worked with BNSF to create a document called the stopped train protocol , and my understanding is that you will be receiving this shortly.
Through this protocol, when a public request for emergency services is received, the emergency provider notifies the respective rail company to either stop or delay the train. The stopped train protocol also provides a process to follow a train breakdown block at critical at-grade crossings, such as those into the community of Crescent Beach.
In October 2010, the city contracted an independent engineering consultant to investigate the matter of emergency access routes to the community of Crescent Beach, should these two access points be blocked again by the train. The study investigated a number of options, but as it turned out at the end of the day, they believe that it was proved to be too complex and costly.
In November 2012, a short time after the stopped train protocol was implemented, another BNSF train breakdown occurred, blocking access to Crescent Beach. During this incident, the stopped train protocol was not adhered to, nor were the Transport Canada regulations requiring any stopped train to be blocked longer than five minutes, to provide unimpeded access to vehicular traffic. This incident resulted in a comprehensive isolation of the community for 30 minutes. Investigation by a BNSF trainmaster later revealed that there had been a communications breakdown.
As a result of the second incident, the mayor and council, the Surrey emergency program, and the RCMP essentially felt a loss of credibility with the residents about their ability to deal with this critical safety issue. We we had put protocols in place to try to alleviate this.
Over the following years, both access roads in and out of Crescent Beach were blocked by a BNSF train on a number of occasions. On June 26, 2014, there was a failure and a blockage for 45 minutes. On August 2, 2014, at 09:35, a mechanical failure resulted in a BNSF train blocking Beecher access for more than 10 minutes, and McBride access for three hours. On January 5, 2015, a mudslide at mile post 125.7, one mile south of McBride Avenue resulted in a BNSF train blocking both access points for three hours and four minutes. On February 18, 2016, a fallen tree across tracks south of McBride resulted in a BNSF train blocking the points again for an hour and 39 minutes.
Following the January 5 incident, a complaint letter was sent to Transport Canada, which responded by saying there was not enough evidence to support the complaint or to proceed with it.
To help mitigate that, the City of Surrey installed CCTV cameras, as well as an electronic monitoring system, first at the Crescent and Beecher Street crossing, and then at the McBride Road crossing. The intent was to collect visual, time-stamped evidence in order to provide Transport Canada with documentation and proof, and to pre-empt any emergencies that were occurring in the community that we knew in real time.
The CCTV cameras monitor and record all rail traffic in contravention of the rail operations rules, specifically rule 103(d), which reads:
no part of a movement may be allowed to stand on any part of a public crossing at grade, for a longer period than 5 minutes, when vehicular or pedestrian traffic requires passage.
Following the installation of the CCTV camera, the incident on February 18 was recorded and is currently under investigation.
It is important to note that from April 1, 2011 to March 31, 2016, there have been 228 calls for emergency service in this community, and in the past few years we have seen several incidents where a stopped train protocol should have been exercised but was not.
Further, on these occasions it appears that BNSF was in violation of Transport Canada's rail operating rules. However, the city has had no indication from Transport Canada that any sanctions or consequences have been applied in order to alleviate this problem and try to encourage them to follow the rules that are in place.
It is the City of Surrey's view that BNSF and Transport Canada have failed to recognize the seriousness of the Crescent Beach community's becoming completely isolated whenever a BNSF train blocks these two access roads.
This creates an elevated life risk, should there be a request for emergency services in the community of Crescent Beach.
That is my statement. Thank you.