Monsieur le Président, en tant que fière Autochtone membre des peuples Musgamagw Tsawataineuk et Laich Kwil Tach du Nord de l’île de Vancouver qui comprend sa propre langue, le kwak’wala, je saisis bien l’importance de préserver les langues autochtones et d’en assurer la pérennité.
J’ai écouté les observations du député et je ne peux m’empêcher de penser à l’occasion que nous manquons de créer l’espace nécessaire pour un changement fondamental dans les collectivités autochtones et de jeter les bases d'un tel changement.
De nombreuses personnes, et de nombreux députés notamment, ont parlé de la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones, qui se trouve dans le préambule du projet de loi et qui porte sur les normes minimales de survie, de dignité et de bien-être des peuples autochtones, y compris les langues qui, je crois, en tant qu’Autochtone, sont essentielles à ce même bien-être.
Le député ne convient-il pas qu’il serait plus important d’intégrer les normes minimales de la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones dans le corps du projet de loi, afin de créer un espace de reconnaissance des droits et d’assurer la longévité et la pérennité des langues autochtones?