Monsieur le Président, après avoir entendu le représentant du gouvernement parler des questions autochtones, je voudrais rectifier certaines choses concernant les conditions déplorables dans lesquelles la majorité des peuples autochtones sont contraints de vivre, notamment en raison de logements de mauvaise qualité et inadéquats. Le gouvernement n'a même pas appuyé les amendements proposés qui visaient à changer et renforcer le projet de loi sur les langues autochtones dont parle le député. Certains témoins ont suggéré qu'il fallait consacrer un milliard de dollars à cette question si on voulait s'y attaquer sérieusement, mais le gouvernement a refusé.
Le gouvernement n'a pas voulu s'engager à exiger que le commissaire soit autochtone. Il a dit non, et il laisse la porte ouverte. Il vient de prouver, une fois de plus, qu'il ne se soucie pas de tout ce qui touche les peuples autochtones de près ou de loin. Son bilan à ce sujet est éloquent: problèmes de logement, problèmes d'éducation, manque de soutien pour les langues, et la liste se poursuit.
Le gouvernement parle d'avis d'ébullition. Super. Il s'en vante, mais combien d'Autochtones connaît-il vraiment et est-il allé rencontrer pour constater la situation? Je parle d'une situation que vivent des aînés, des mères à la tête d'une famille monoparentale, des jeunes, des écoles, des établissements de santé et même la GRC.
Nous vivons au Canada et le plan dont se contente le gouvernement sur la question autochtone est inacceptable. Comment peut-il être amélioré davantage? Le gouvernement peut bien se vanter des sommes inscrites au budget, mais qu'en est-il des avis d'ébullition et du projet de loi sur les langues?
Pourquoi le gouvernement a-t-il refusé l'amendement qui proposait d'assurer que le commissaire soit de descendance autochtone?