Monsieur le Président, le 29 mars dernier se passait une terrible tragédie aux îles de la Madeleine. J'y ai perdu un ami. Plusieurs d'entre nous avons perdu un ami ou un ancien collègue. Les Québécois ont perdu quelqu'un qui les écoutait et les Canadiens ont perdu un être d'exception.
Jean Lapierre était un passionné de la politique et une personne qui avait une grande affection pour le public. Élu à l'âge de 23 ans au Parlement du Canada, il pouvait déjà travailler à ses ambitions et à ses passions. Les Canadiens ont également pu découvrir, au cours de sa carrière, un communicateur hors pair qui a notamment vulgarisé la politique et a certainement rendu notre monde plus accessible et plus facilement compréhensible.
Sur le plan personnel, j'appréciais sa vivacité et son honnêteté. Même si je n'appréciais pas toujours tous les commentaires qu'il me faisait, je les acceptais parce qu'il disait toujours ce qu'il pensait, du fond de son coeur et avec beaucoup d'engagement.
Bien sûr, nous savons tous que Jean Lapierre était un grand Madelinot. Durant toute sa vie, il a accompli dignement un travail très engagé, et son seul objectif était de bien servir la population.
Je me permets, bien humblement, au nom de tous les représentants de l'opposition officielle, d'offrir mes plus sincères condoléances aux familles des sept personnes disparues. Bien sûr, nous pensons profondément à la mère de Jean Lapierre, à qui nous offrons nos condoléances et toutes nos prières, et comme il le dirait si bien: Salut, salut, Jean!