Monsieur le Président, c'est avec plaisir que je me lève au nom de notre caucus conservateur et de tous les Canadiens qui se préoccupent du fait que leurs dollars d'impôt ne sont pas respectés pour commenter le budget libéral.
J'ai beaucoup voyagé dans ce pays et j'ai vu combien les politiques destructrices d'emplois du premier ministre nuisent aux familles et aux entreprises.
C’est un plaisir de prendre la parole au nom de notre caucus conservateur, et de tous les Canadiens qui se préoccupent du fait que leurs dollars d’impôt ne sont pas respectés, pour commenter le budget libéral. En tant que conservateurs et en tant qu'opposition officielle, nous sommes fiers d'être la voix des contribuables.
Monsieur le Président, j’ai beaucoup voyagé dans ce pays, et j’ai vu combien les politiques destructrices d’emplois du premier ministre nuisent aux familles et aux entreprises. À Medicine Hat, je me suis rendue dans une serre, et les responsables m'ont dit qu'ils sont sur le point de dépenser des centaines de milliers de dollars, 750 000 $ pour être exact, afin de tenir compte de la nouvelle taxe sur le carbone, à 50 $ la tonne, qui a été instaurée par le premier ministre.
Sur la côte Est, j'ai rencontré des familles qui ont de plus en plus de difficulté à épargner depuis que le gouvernement a augmenté les coûts des manuels scolaires et des programmes parascolaires pour leurs enfants. Le premier ministre aime dire qu'il veut simplifier le régime fiscal, mais il oublie que tous les crédits d'impôt qu'il enlève aux familles rendaient la vie plus abordable. La vérité, c'est que les Canadiens ordinaires ont l'impression d'être pressurés comme des citrons par le premier ministre.
Il a promis bien des choses pendant la campagne électorale. Il a pris beaucoup d'engagements, mais on a maintenant l'impression que ce n'était que de beaux discours. Il a dépensé beaucoup d'argent et a fait payer beaucoup de taxes aux Canadiens, et qu'est-ce que cela a donné? Le premier ministre en est maintenant à son deuxième budget, et il continue de s'accrocher à cette idée des libéraux qu'il faut multiplier les impôts et les dépenses, parce qu'il n'arrive pas à comprendre ce que traversent les Canadiens ordinaires à l'heure actuelle.
Les Canadiens avaient besoin d'un peu de répit. Ils espéraient que le budget leur offrirait ce répit, mais ce n'est pas le cas. Les députés de ce côté-ci de la Chambre ne sont pas surpris. Après tout, il s'agit du même gouvernement qui, en six mois, a rompu sa promesse de réduire les impôts pour les petites entreprises, sa promesse de limiter le déficit à 10 milliards de dollars et sa promesse d'équilibrer le budget.
Ces fausses promesses sont la preuve, pour les Canadiens, que le premier ministre ne comprend pas les défis auxquels les familles et les travailleurs sont confrontés tous les jours.
Les Canadiens ne veulent pas de promesses plus grandes et plus tape-à-l'oeil qui coûteront des millions de dollars, mais qui ne verront jamais le jour. Ils veulent des solutions sensées aux problèmes les plus pressants.
Quels sont les problèmes les plus pressants? La création d'emplois pour les jeunes, le maintien des emplois actuels et la nécessité de laisser aux gens une plus grande part de l'argent qu'ils ont durement gagné. Alors qu'il devrait régler ces problèmes, le premier ministre fait plutôt augmenter le coût de la vie.
Ce matin, j'étais à une rencontre à laquelle participaient beaucoup de chefs de petite entreprise. L'un d'entre eux m'a dit qu'il travaillait 15 heures par jour, sept jours par semaine, et que dans le budget, le premier ministre annonce qu'il va cibler les petites entreprises parce qu'il les soupçonne de servir d'abris fiscaux. Cet homme achète de l'équipement, il donne de l'emploi à une autre personne et fait croître son entreprise, mais le premier ministre croit qu'il cherche juste à éviter de payer de l'impôt.
Voilà l'attitude qu'a le premier ministre à l'égard des chefs de petite entreprise. Le budget de cette année n'est que la suite du budget de l'an dernier, qui découlait de son plan mesquin. L'an dernier, il avait supprimé les crédits d'impôt pour études et pour manuels, ce qui a privé les familles d'une somme pouvant aller jusqu'à 600 $ par étudiant. Le premier ministre a rendu les programmes parascolaires moins abordables, à raison de quelques centaines de dollars de plus. Pour une famille normale, quelques centaines de dollars, c'est beaucoup d'argent. La déduction des frais d'inscription onéreux à un camp de hockey ou de soccer, à un cours d'art ou de piano change beaucoup de choses pour une famille. Ces crédits d'impôt ont disparu.
Le premier ministre fonce tête baissée avec son plan d'augmentation du fardeau fiscal des petites entreprises. Il s'est débarrassé du crédit d'impôt à l'embauche pour les petites entreprises. Pourtant, ces entreprises en arrachent et veulent embaucher plus de gens.
Il faut leur procurer ces incitatifs. Pourquoi supprime-t-il une mesure qui encourage l'embauche au pays? Cette année, les libéraux financent leur programme sur les dos des petites entreprises en augmentant les cotisations d'assurance-emploi et les cotisations au Régime de pensions du Canada.
Ils haussent les impôts des utilisateurs de transport en commun. Ça alors! Supposons qu'une personne prend l'autobus pour se rendre chaque jour au travail ou à l'école et aime prendre une bière en fin de journée. Vous savez quoi? Cela est taxé aussi. Même notre sortie du samedi soir n'échappe pas aux taxes des libéraux. En effet, ceux d'entre nous qui font appel au service Uber pour aller prendre un verre au pub avec des amis devront payer une taxe sur tout, y compris le trajet en voiture, la bière et le vin. Pourquoi? Parce que les libéraux en sont réduits à gratter les fonds de tiroirs pour financer encore plus de dépenses publiques.
Bref, ils haussent le coût des activités quotidiennes des Canadiens ordinaires. Qu'est-ce que cela donne, concrètement? Les libéraux nous avaient promis une croissance plus forte. Devinez quoi? Il n'y en a même pas.
Bien qu'il arrache le maximum d'argent des contribuables, le budget ne prévoit rien de nouveau pour les militaires canadiens, ces hommes et ces femmes qui veillent à notre sécurité. De toute évidence, le premier ministre ne comprend rien. En l'observant, force est de conclure qu'il n'a aucune idée de ce que vivent les gens ordinaires.
Ce budget montre que le premier ministre est déconnecté des besoins des travailleurs. Toutes les familles au pays diront qu'elles ont peur de perdre leur travail. Tous les étudiants diront que leur plus grande préoccupation est de trouver un travail quand ils auront leur diplôme, un travail assez bien payé pour qu'ils puissent rembourser leurs prêts étudiants et peut-être acheter une voiture un jour. Ils auront raison de s'inquiéter parce que les salaires n'augmentent pas et les emplois offerts proposent moins d'heures de travail, ce qui veut dire moins d'argent dans leurs poches.
Le budget démontre que le premier ministre ignore tout des besoins des travailleurs parce que toutes les familles au pays nous diront qu'elles craignent de perdre leur emploi. Quant aux étudiants, leur principale inquiétude est de ne pas trouver du travail quand ils obtiendront finalement leur diplôme, un emploi assez bien rémunéré pour pouvoir acheter une voiture un jour, obtenir un prêt automobile, acheter une maison ou un condo, et rembourser leur prêt d'études. Ils ont raison de s'inquiéter parce que les salaires n'augmentent pas et que les emplois offerts proposent moins d'heures de travail, ce qui veut dire moins d'argent dans leurs poches.
Le premier ministre tente très fort d'épater la galerie, mais rappelons-nous ce qui s'est passé lors de la campagne électorale. Il avait promis de ne pas alourdir le fardeau fiscal, mais c'est ce qu'il a fait. Il avait promis d'équilibrer le budget, mais il n'a pas tenu cette promesse. Il avait aussi promis de consacrer 10 milliards de dollars aux infrastructures — ce que la plupart des gens associent aux routes et aux ponts —, mais il ne l'a pas fait. Quel est le résultat de ces promesses? Une réduction de la croissance. Nous n'observons pas le croissance promise. Alors, à quoi servent toutes ces dépenses?
L'administration américaine en place cherche à attirer tous les emplois aux États-Unis. Le temps presse pour que nous agissions. Le budget est passé à côté d'importantes occasions de protéger l'économie canadienne contre les politiques de l'administration Trump. C'est ce que nous attendions tous. Nous espérions qu'il rajusterait la situation. C'est une réelle menace pour notre économie. Ce pays est à la fois notre principal concurrent et notre principal client. Il y a beaucoup en jeu. Il se peut qu'il y ait un ajustement des taxes aux frontières. Il se peut que des changements soient apportés à l'ALENA. Il avait l'occasion de changer de direction, mais il n'en a pas profité.
Il faut réduire les impôts et les formalités administratives. C'est la meilleure façon que l'on a de demeurer concurrentiels. Or, au lieu de proposer des solutions concurrentielles, le premier ministre a proposé — et cela ne nous surprend pas — que l'on dépense davantage. En ce qui concerne ses programmes aux descriptions embellies... Comment dire? Ce sont des programmes qui ne touchent pas la vaste majorité des Canadiens, qui ne profiteront jamais de ce genre de programmes, même si le premier ministre pense qu'ils sont merveilleux. Les personnes qui attendent le plus que le gouvernement fasse attention à elles sont celles qui devront faire face à une vive concurrence de la part des États-Unis, où les coûts et les impôts sont moindres.
Si les libéraux pensent que des personnes ont un emploi suffisamment en vogue pour faire une bonne séance de photos après le budget, le premier ministre se présentera peut-être à leur lieu de travail. Il y a de bonnes chances qu'elles puissent prendre une photo avec lui. Quelle chance! Si elles ont un accélérateur de capital de risque pour supergrappes, alors elles ont de la chance, car le présent budget est conçu pour elles. Malheureusement, je ne crois pas que ces supergrappes soient nombreuses à Portage—Lisgar. Un jour peut-être.
La vérité, c'est que les diplômés ont du mal à rembourser leurs dettes, et encore plus à épargner. Ils se demandent ce que le budget a à leur offrir. La réponse est bien peu. Le budget prévoit peu pour aider les travailleurs des plateformes de forage, les exploitants de fermes familiales, les camionneurs ou les coiffeuses. Ces emplois ne sont pas suffisamment dernier cri pour le premier ministre actuel, et le budget ne prévoit rien pour les aider. Je regrette d'annoncer à ces gens, et il n'y a rien de drôle là-dedans, que ces emplois ne sont pas les favoris des libéraux. Les libéraux ont des chouchous, au détriment du reste de la population active. Le reste de la population, des familles et des entreprises au pays en paient le prix.
Or ces programmes qui valent des milliards de dollars ne sont pas vraiment faits pour les travailleurs canadiens moyens. Les familles et les entreprises attendaient ce budget pour avoir un signe que le premier ministre a fait son travail et a conçu un plan et qu'il fera autre chose que son approche de l'impôt et des dépenses irréfléchies.
Mais ces programmes de milliards de dollars ne sont pas vraiment pour les travailleurs canadiens moyens. Les familles et les entreprises attendaient ce budget pour voir un signe que le premier ministre a fait son travail, a conçu un plan, et va faire autre chose que son approche d'impôts et de dépenses irréfléchis. Malheureusement, l'inverse s'est produit. Le budget ne présente aucun plan financier. Un économiste l'a signalé hier. À quand remonte le dernier budget qui ne comportait aucun plan financier? Il n' y a même pas de plan pour rétablir l'équilibre budgétaire. Personne n'a la moindre idée des coûts associés à tout cela. Il n'y a aucun exercice comptable pour les programmes et les emplois qu'ils vont créer. Il n'y a également aucune évaluation des coûts, ou de la part du PIB en lien avec ces programmes. Les libéraux n'ont pas fait leur travail.
Même si le premier ministre a promis de rétablir l'équilibre budgétaire, il a avoué hier n'avoir aucune intention de rétablir cet équilibre. Le premier ministre a non seulement trahi la promesse solennelle, formulée pendant la campagne, de ne dépenser que 10 milliards de dollars, mais le déficit prévu pour l'année en cours est de 29 milliards de dollars. D'ailleurs, depuis novembre dernier, en six mois seulement, le premier ministre a flambé 13 milliards de dollars additionnels. L'argent des contribuables s'est volatilisé dans un trou noir de séances de photos et de voyages à l'étranger, lesquels n'ont nullement contribué à la croissance. Je me reprends. Il y a eu croissance. Les députés savent-ils où cette croissance a eu lieu? Dans la taille du gouvernement. Hier, on a fait remarquer que c'est une croissance sans précédent dans les temps modernes. C'est de cette façon qu'on la qualifie. La taille du gouvernement a connu une croissance de 12 %. Lorsque les contribuables voient ces chiffres, ils peuvent bien se demander ce qui se passe. Ce n'est pas du tout cela qu'on leur avait promis lorsque le premier ministre a été élu.
Le budget nous confirme également que le plan d'infrastructure du premier ministre n'avance pas comme prévu. C'est écrit noir sur blanc. Seule une très petite partie du milliard de dollars affecté a vraiment servi pour les routes, les autoroutes et les ports. L'idée semblait bonne: lançons des travaux, donnons de l'emploi aux gens. C'est ce à quoi les Canadiens s'attendaient lorsque le premier ministre a dit qu'il dépenserait en infrastructures, mais ce n'est pas ce qui est arrivé. Au contraire, le secteur de la construction a connu une baisse de 3,3 %. L'argent ne se rend pas et les projets ne se concrétisent pas sur le terrain. C'est donc dire qu'aucun emploi n'a été créé dans le secteur de la construction.
Pire encore, le premier ministre ne rejette pas l'idée de vendre les aéroports canadiens au rabais pour financer un plan d'infrastructure qui, comme le révèle le budget, est toujours vague et incomplet après deux ans. Soyons clairs, le premier ministre envisage toujours la vente au rabais des aéroports du Canada pour financer la Banque de l'infrastructure, une aventure de 40 milliards de dollars menée à l'aveuglette. Ne l'oublions pas, la Banque de l'infrastructure n'a jamais été mentionnée lors de la campagne électorale; ce n'était pas une promesse du premier ministre. Mais, quelle surprise, ce sont encore les Canadiens qui payeront la note.
Un autre aspect très préoccupant du budget est la notion qu'il cible les propriétaires de petites entreprises. Le budget envoie un coup de semonce très inquiétant pour les propriétaires de petites entreprises. S'il s'agit de professionnels comme des comptables, des médecins, des dentistes, des avocats, des physiothérapeutes, des chiropraticiens, et j'en passe, qui travaillent fort dans les collectivités, servent leur collectivité et sont des propriétaires de petites entreprises, le premier ministre pense qu'ils gèrent leurs fonds de façon à en cacher au gouvernement et va s'attaquer à eux. C'est ce qu'il a fait dans le budget. De plus, il les avertit dans le budget qu'il prévoit leur réclamer encore plus d'argent.
Nous savons que les libéraux font la vie dure aux agriculteurs. Ils font même la vie dure aux propriétaires de terrains de camping, qui sont des propriétaires de petites entreprises. En fait, ils font la vie dure à tous les propriétaires de petites entreprises, car le premier ministre pense, comme il l'a dit pendant la campagne électorale, que les petites entreprises représentent un moyen de mettre de l'argent à l'abri et que leurs propriétaires fraudent en quelque sorte le système.
Je pense à l'homme avec qui j'ai parlé ce matin qui travaille 15 heures par jour, sept jours par semaine. C'est ce que font les propriétaires de petites entreprises. Ils prennent un risque pour devenir des propriétaires de petites entreprises. Nous devrions les remercier du risque qu'ils courent.
Ils ne vivent pas aux crochets du gouvernement et des contribuables. Ils ont pris un risque et investi leur argent durement gagné pour créer des emplois et investir dans la communauté. Beaucoup d'entre eux aident la communauté en faisant des dons de bienfaisance et en effectuant du travail communautaire. Les propriétaires de petites entreprises constituent l'épine dorsale de l'économie et ils sont ciblés par le gouvernement. Quelles sont les priorités du gouvernement?
Les conservateurs du Canada sont ici pour être la voix des contribuables. Les contribuables sont de simples citoyens; ils sont les mères et les pères, les travailleurs et les propriétaires des petites entreprises, les aînés et les étudiants. Tous sont touchés par les hausses d'impôt dues aux dépenses irréfléchies des libéraux. Les conservateurs du Canada vont se battre sans relâche pour laisser plus d'argent dans les portefeuilles de chacun. Or ce premier ministre ne comprend pas cela.
Je terminerai en disant que les conservateurs du Canada sont ici pour être la voix des contribuables. Ils sont de simples citoyens, des mères et des pères, des travailleurs et des propriétaires de petites entreprises, des aînés et des étudiants. Tous sont touchés par les hausses d'impôt dues aux dépenses irréfléchies des libéraux, et les conservateurs du Canada vont se battre sans relâche pour laisser plus d'argent dans les poches des contribuables.
Pourquoi? Je repense à l'homme à qui j'ai parlé ce matin et à bien d'autres personnes que j'ai rencontrées dans tout le pays. Ces personnes se lèvent tôt, travaillent fort et pendant de longues heures, et prennent beaucoup de temps à faire la navette. Elles font des sacrifices pour leur famille. Le premier ministre ne semble pas le comprendre.
On sait qu'une gouvernance responsable aujourd'hui rendra les décisions de demain beaucoup moins difficiles à prendre. Le moment est maintenant venu pour que le premier ministre prenne les choses au sérieux. La concurrence en provenance de notre voisin du Sud est sur le point de s'intensifier, puisqu'il réduit radicalement l'impôt et les tracasseries administratives afin de stimuler la croissance de l'emploi et d'attirer les investissements des entreprises de son côté de la frontière.
Pour la deuxième fois, les Canadiens espéraient voir un plan dans le budget du premier ministre et, malheureusement, ils n'ont pas obtenu satisfaction.
Sur ce, je propose:
Que la motion soit modifiée par substitution, aux mots suivant le mot « Que », de ce qui suit:
la Chambre n’approuve pas la politique budgétaire du gouvernement, car elle: a) inclut un déficit supplémentaire d’au moins 29 milliards de dollars; b) ne contient pas de plan pour rétablir l’équilibre budgétaire; c) soutire tout ce qu’elle peut aux Canadiens en haussant les taxes sur les transports en commun, Uber et le covoiturage, la bière et le vin, les médicaments donnés, les frais de garde d’enfants et celles imposées aux propriétaires de petites entreprises; d) elle est la preuve que le plan économique du gouvernement n’a pas permis de créer les emplois promis.