Madame la présidente, ce n’est pas parce qu’il nous sert de la propagande libérale et qu’il se retranche derrière quelques mots sur l’indépendance que ces propos sont forcément véridiques.
Voici ce qu’a écrit David Pugliese le 20 décembre 2018:
[...] un des témoins contactés par les avocats de Norman a révélé que son supérieur, un brigadier-général des Forces canadiennes, lui a dit que le nom de Norman était délibérément omis dans les dossiers internes, de sorte que toute recherche de documents contenant le nom de Norman ne donnerait aucun résultat [...]
Le témoin, un officier, a indiqué à la Cour qu’en 2017, il a traité une demande d’accès à l’information qui ne donnait aucun résultat. Lorsqu’il a demandé des éclaircissements, son superviseur lui a répondu de ne pas s’en faire, que ce n'était pas la première fois qu'une telle situation se produisait et qu’il devait tout simplement répondre au demandeur qu'aucun document n'avait été trouvé.
Je dois dire qu’il existe une culture au sein du bureau du ministre qui consiste à cacher des documents et à dissimuler des preuves pour empêcher la défense de monter un dossier en toute indépendance.
Je vais maintenant passer à autre chose. L’ancienne chef de cabinet du ministre, Zita Astravas, s’est également fait dire par des avocats du ministère de la Défense nationale de ne pas fouiller ses téléphones personnels à la recherche de communications où il était question du vice-amiral Norman.
Pourquoi a-t-on conseillé à l’ancienne chef de cabinet du ministre de désobéir à une citation à comparaître émise par un tribunal?