Merci beaucoup, monsieur le président.
Pourquoi est-il si difficile d'obtenir de l'information des gouvernements libéraux? J'ai passé 10 ans dans l'opposition en Nouvelle-Écosse. C'était le même problème. Il s'agissait d'un gouvernement libéral dont l'arrogance lui faisait croire qu'il détenait tout: « Qui se soucie de l'opposition? Qui se soucie des Canadiens? Nous faisons ce qu'il faut pour vous. »
J'arrive ensuite au Parlement, où les règles et les traditions sont plus fortes, pour m'apercevoir que c'est pire. Avec tout le respect que je dois au député de la Nouvelle-Écosse qui siège à ce Comité, M. Kelloway, parce que les Néo-Écossais ont tendance à prendre soin d'eux-mêmes, quand je vois ce mépris flagrant des règles du Parlement, le mépris de la simple demande que les Canadiens puissent voir les contrats et comprendre le processus décisionnel du gouvernement, ce mépris total me dégoûte.
En qualité de membre du Comité de la santé, j'espérais vraiment que nous pourrions nous renseigner sur les problèmes, que nous pourrions parler de choses qui sont importantes pour mes électeurs, que nous pourrions véritablement parler des questions de santé.
La députée Sidhu est ici. Je suis très heureux qu'elle ait présenté son projet de loi sur le diabète. Je suis très fier qu'elle ait pu le faire adopter à l'unanimité à la Chambre des communes. C'est ainsi que la collaboration fonctionne. Je vous lève mon chapeau.
Toutefois, ce que je vois ici, c'est un mépris flagrant, surtout de la part du secrétaire parlementaire, lorsqu'il invoque la fausse version des faits, à savoir que c'est à cause de la façon dont la motion a été rédigée. Allons. Le gouvernement ne veut pas rendre publics ces documents, et il est déterminé à les cacher. Pourquoi?
Faisons établir un rapport. Comportons-nous en parlementaires, faisons respecter la loi, représentons les gens qui nous ont élus et appuyons la divulgation de ces documents.
Mon dernier point est le suivant. Ce désarroi de la part du gouvernement, cette arrogance et, si je peux m'exprimer ainsi, cette façon de dire « Ce n'est pas de notre faute ». Ce sont les gardiens du gouvernement, mais ils disent « Ce n'est pas de notre faute ».
Mme O'Connell aime parler des conservateurs. Nous allons employer la tirade de M. Lamoureux, « Le groupe contre nature formé par les conservateurs et le NPD ». C'est la formule que M. Lamoureux commence à utiliser ces jours‑ci, mais « Ce n'est pas de notre faute. C'est de la faute des provinces. C'est de la faute des conservateurs. C'est de la faute des fabricants. » C'est la faute de tout le monde, sauf du gouvernement.
Ils devraient avoir honte. Ils devraient appuyer cette motion. Nous devons nous pencher sur l'information. Assez de cette mascarade. J'en ai assez.
Merci, monsieur le président.
Thank you very much, Mr. Chair.
Why is it so hard to get information from Liberal governments? I spent 10 years in opposition in Nova Scotia. It was the same problem. It was a Liberal government whose arrogance made them think that they were the holders of everything: “Who cares about the opposition? Who cares about Canadians? We're doing the right thing for you.”
Then I come to this Parliament, where the rules and traditions are greater, and what do I find? I see it's worse. With all due respect to the Nova Scotia member on this committee, Mr. Kelloway, because Nova Scotians tend to take care of themselves, when I see this blatant disregard for the rule of Parliament, the simple request for Canadians to be able to see the contracts and how the decision-making has been done by this government, the total disregard for it sickens me.
I had high hopes being on the health committee that we could find out about issues, that we could talk about things that are important to my constituents, that we could actually talk about health issues.
Member Sidhu is here. I'm very happy that she brought her diabetes bill. I'm so proud that she was able to pass it unanimously in the House of Commons. That's how working together actually works. My hat is off to you.
However, what I see here is this blatant disregard, especially by the parliamentary secretary, to come up with this false narrative: “It's because of how the motion was written.” Come on. The government does not want to release these documents, and they are hell-bent on trying to hide it. Why?
Let's get a report done. Let's be parliamentarians and uphold the law and represent the people who put us here and support the release of these documents.
My final point would be this. This disarray by government and this arrogance, I will call it, that “It's not our fault.” They're the keepers of the government, but “It's not our fault.”
Ms. O'Connell likes to bring up the Conservatives. We'll use Mr. Lamoureux's line, “The unholy group of Conservatives and NDP”. That's what Lamoureux is starting to use these days, but “It's not our fault. It's the provinces' fault. It's the Conservatives' fault. It's the manufacturers' fault.” It's everybody's fault but the government's.
They should be ashamed. They should support this motion. We need to get down to the information. Enough of this masquerade. I've had enough.
Thank you, Mr. Chair.