Merci, monsieur le président.
Je suis heureux de revoir les témoins. Nous nous sommes réunis à plusieurs reprises, mais jamais en personne. Nous y reviendrons un jour.
Je tiens tout d'abord à remercier M. McMichael pour son travail avec notre collègue Marilyn Gladu, la députée de Sarnia. Ils ont su sensibiliser la population à l'égard des emplois en péril à Sarnia, lancer une campagne de courriels et se battre pour conserver ces emplois. Mme Gladu a parlé en des termes élogieux de vos efforts communs, et nous travaillons tous ensemble pour la même chose: le maintien en activité de la canalisation 5.
Vous avez parlé du groupe de travail bilatéral en matière d'énergie et de la sécurité énergétique de nos deux pays. Bien sûr, l'UIJAN et les Syndicats des métiers de la construction du Canada ont élevé leurs voix lorsqu'un autre projet visant les besoins énergétiques du Canada et des États-Unis a été annulé. J'aimerais vous lire une déclaration de Terry O'Sullivan, le président général de l'UIJAN, qui a dit ceci:
La décision de l'administration Biden de révoquer le permis du pipeline Keystone XL au premier jour de sa présidence est à la fois insultante et décevante pour les milliers de membres de l'UIJAN qui travaillent fort et qui perdront un emploi bien rémunéré, qui permet de faire vivre des familles de la classe moyenne. En bloquant ce projet syndical et en pliant aux demandes des extrémistes environnementaux, l'administration Biden a entraîné la disparition immédiate de 1 000 emplois syndiqués, et 10 000 autres emplois disparaîtront [...]
[...] Avec l'accord des Syndicats des métiers de la construction de l'Amérique du Nord, le propriétaire du projet, TC Energy, s'était engagé à investir 1,7 milliard de dollars pour exploiter le pipeline par l'entremise de l'énergie renouvelable et à atteindre la carboneutralité en deux ans, tout cela à l'aide des travailleurs syndiqués. L'engagement de la société permettait l'équivalent du retrait de 650 000 voitures de la route, et représentait l'un des plus importants investissements en énergie renouvelable de tous les temps.
Nous appuyons la campagne du président visant à mieux reconstruire. Or, pour les syndiqués touchés par cette décision, aucun emploi dans le domaine de l'énergie renouvelable ne pourra remplacer les salaires et avantages sociaux qu'offrait le projet Keystone XL. L'élimination de bons emplois syndiqués dès le premier jour sans rien offrir en retour ne nous permet pas de mieux reconstruire. Nous espérons que l'administration Biden ne laissera pas les extrémistes environnementaux contrôler le programme énergétique de notre pays aux dépens des travailleurs de la construction syndiqués, qui devront rejoindre les rangs des personnes sans emploi.
C'est probablement la déclaration la plus forte que j'aie lue au sujet de la révocation du permis de Keystone XL.
Nous avons entendu le ministre des Ressources naturelles. Il nous a dit qu'il s'agissait de deux dossiers complètement différents. Ils visent toutefois le même objectif, à mon avis. Dans un cas, on tente de veiller à ce que la canalisation 5 demeure ouverte et dans l'autre, on tentait de maintenir le permis de Keystone XL. Dans le cas de Keystone XL, on a échoué... on a quelque peu jeté la serviette, à mon avis.
Du point de vue des syndicats, bien sûr... Ma question s'adresse à M. Mancinelli. Quel est, à votre avis, le rôle du gouvernement pour veiller au maintien de la canalisation 5? Quelles autres mesures pourrait-il prendre à cet égard?
Selon moi, il faut une discussion entre le président et le premier ministre, sinon, on passe à côté de la question. Quelle est l'opinion des syndicats au sujet des efforts du gouvernement pour le projet Keystone, et maintenant pour protéger les bons emplois syndiqués associés à la canalisation 5?
Thank you, Mr. Chair.
It's good to see the witnesses again. We've met several times but never in person. Someday we'll get back to that.
I first of all wanted to thank Mr. McMichael for working with our colleague Marilyn Gladu, the member of Parliament for Sarnia, to raise awareness, start an email campaign and fight for those jobs that are at risk in Sarnia. Ms. Gladu spoke highly of your efforts together, and we're all working together to fight for the right thing here, which is to keep Line 5 operational.
You talked about a bilateral energy task force and energy security for our two countries. Obviously, both LiUNA and Canada's Building Trades had some strong words when another project that involved the energy needs of both the U.S. and Canada was cancelled. I want to read a statement from Terry O'Sullivan, the general president of LiUNA, who said:
The Biden Administration's decision to cancel the Keystone XL pipeline permit on day one of his presidency is both insulting and disappointing to the thousands of hard-working LIUNA members who will lose good-paying, middle class family-supporting jobs. By blocking this 100 percent union project, and pandering to environmental extremists, a thousand union jobs will immediately vanish and 10,000 additional jobs will be foregone....
...In an agreement with North America's Building Trades Unions, the project owner, TC Energy, had committed $1.7 billion to operate the pipeline with renewable energy and achieve net-zero emissions within two years—all using union workers. Their commitment amounted to the equivalent of taking 650,000 cars off the road, one of the largest renewable energy investments ever.
We support the President's campaign to “build back better.” But for union members affected by this decision, there are no renewable energy jobs that come even close to replacing the wages and benefits the Keystone XL project would have provided. Killing good union jobs on day one with nothing to replace them, is not building back better. Hopefully, the Biden Administration will not continue to allow environmental extremists to control our country's energy agenda at the expense of union construction workers being forced to the unemployment lines.
That is perhaps the strongest statement I heard regarding the Keystone XL cancellation.
When we heard from the Minister of Natural Resources, he kind of said these were two completely different things. However, they are doing, in my view, the exact same kind of outreach. They are trying the same plan to ensure that Line 5 stays open as they tried to get the Keystone XL permits to continue. They failed on Keystone XL, though, and have, in my view, kind of thrown up their hands at that one.
From a union perspective, obviously.... I'll go to Joseph here. What do you see as the government's role in ensuring that Line 5 continues to operate? Is there anything more the government should be doing?
To me, this is a President and a Prime Minister discussion. Anything else below that is kind of missing the point. From a union perspective, how do you see the efforts that have been made by our government, both on Keystone and now to protect these good-paying union jobs for Line 5?