Madame la présidente, alors que l'humanité se bat contre la COVID-19, nous affrontons la dure réalité d'une autre maladie.
Le 25 mai, George Floyd a perdu connaissance et est mort pendant qu'un policier appuyait son genou sur son cou pendant près de neuf minutes. Tout cela est survenu après avoir menotté l'homme noir de 46 ans et l'avoir placé dans une position où il lui était impossible de nuire à qui que ce soit.
Au Canada, nous avons parcouru un long chemin depuis Viola Desmond, mais il reste encore beaucoup à faire. Le racisme anti-Noirs est institutionnalisé et dissimulé sous les récits dominants d'une société libre et multiculturelle. La haine n'a pas de frontières, qu'elle soit dirigée contre les communautés noires ou qu'il s'agisse d'un sentiment anti-asiatique alimenté par la COVID-19.
La question est toujours la suivante: Qui est le prochain? Nous devons tous nous dresser ensemble contre la haine et défendre la justice et la réconciliation, afin de démanteler des systèmes d'oppression qui sont restés longtemps incontestés.
Des données récentes de Statistique Canada montrent que le Canada laisse tomber les jeunes Noirs, en créant les conditions qui les entraînent dans le système judiciaire. Je pose la question suivante à la ministre de la Diversité et de l'Inclusion et de la Jeunesse: Que fait le gouvernement pour régler les problèmes particuliers qu'affrontent les jeunes Noirs?