Merci, monsieur le président.
Merci, monsieur Mulroney pour les services rendus à notre pays et pour votre engagement indéfectible. Je vous ai entendu vous exprimer dans des émissions de radio et même dans un balado. Il est bon que nous puissions entendre un éventail de points de vue différents, car les relations entre le Canada et la Chine s'articulent en plusieurs volets, d'autant plus que la Chine exprime différemment ses arguments sous le régime actuel.
Je m'interroge cependant au sujet de déclarations publiques que vous avez faites concernant vos interactions avec le gouvernement. Voici d'ailleurs un extrait d'un article publié le 24 juillet 2019 dans le Globe and Mail relativement à une requête que vous avez adressée à un fonctionnaire:
« Je suis très préoccupé par la façon dont notre politique étrangère est gérée, et je ne veux pas être réduit au silence ni coopté », a déclaré M. Mulroney. Il a en outre qualifié de « fondamentalement antidémocratique » tout effort visant à dissuader les Canadiens possédant une expertise en relations étrangères de s'exprimer librement.
Je n'ai guère entendu de réactions du côté gouvernemental à ce sujet, si ce n'est pour affirmer qu'aucun représentant élu n'est à l'origine de cette démarche. J'aimerais toutefois que vous preniez un moment pour nous dire ce qu'il en est.