Merci, monsieur le président.
Merci, monsieur le juge Bastarache.
J'aimerais dire d'entrée de jeu à quel point je suis choquée du manque de soutien qui a été fourni aux victimes de ces crimes à toutes les étapes, de toutes les manières, et partout dans ce pays. Et ce qui me frappe, à bien des égards, c'est que dans votre rapport aussi vous mentionnez le manque de soutien qui a été fourni aux victimes de ces crimes dans de nombreux cas. Lorsque vous citez des cas de viol et d'agression, il n'est pas surprenant que la confiance soit minée après la publication de 15 rapports sur une période de plus de 30 ans qui faisaient état de ce genre de choses.
J'abonde dans votre sens lorsque vous dites dans le sommaire exécutif de votre rapport qu'il est grand temps que le gouvernement du Canada prenne des mesures significatives et radicales, et je ne suis pas surprise de votre conclusion à savoir que le changement ne viendra pas de l'intérieur.
J'espère que ma question est raisonnable. Pourriez-vous nous dire si vous avez reçu une réponse en privé ou une réponse quelconque vous rassurant quant à la prise de mesures concrètes et réelles en vue d'un changement de la part de la personne qui est véritablement responsable devant chacun d'entre nous, je veux nommer le ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile?