Bonjour et merci de m’avoir invitée à parler devant le Comité aujourd’hui.
Je m’appelle Monique Gomel et je suis la présidente intérimaire du conseil d’administration de Destination Canada. Je suis accompagnée de Marsha Walden, présidente-directrice générale de Destination Canada.
Je tiens à souligner que je vous parle depuis Vancouver, territoire traditionnel des peuples Salish du littoral, c’est-à-dire les nations Squamish, Tsleil-Waututh et Musqueam.
J'ai été nommée présidente intérimaire en mars de cette année, mais je suis vice-présidente du conseil d'administration depuis 2017. Je suis également vice-présidente principale de l'entreprise Rocky Mountaineer, au sein de laquelle je supervise les activités de marketing mondial, les communications, les données et les renseignements, ainsi que les opérations de vente.
Aujourd’hui, j’aimerais vous donner un aperçu de mon rôle de présidente intérimaire, de l’état du secteur du tourisme au Canada et des plans à court terme et à long terme de Destination Canada.
Tout d’abord, en tant que présidente intérimaire du conseil d’administration, je travaille en collaboration avec une équipe de huit administrateurs ayant de l’expérience dans le domaine du tourisme, qu’il s’agisse de propriétaires de petites entreprises, d’entrepreneurs renommés ou d’anciens cadres de sociétés multinationales.
Le gouvernement a nommé certains des meilleurs et des plus brillants dirigeants d’entreprises touristiques du Canada afin qu’ils fournissent des conseils stratégiques à l’équipe de direction et à la présidente-directrice générale de Destination Canada. Les administrateurs participent activement à la planification stratégique à long terme, à l’établissement des priorités en matière d’objectifs, à la surveillance financière et à la gestion du risque. Le conseil d’administration veille à ce que les bons systèmes de gouvernance, de leadership et d’administration soient en place, tout en donnant à l’équipe de direction la souplesse nécessaire pour gérer les activités.
Avant de donner un aperçu de l'état du secteur dans son ensemble, j'aimerais exprimer mon point de vue à titre de voyagiste. En tant que vice-présidente principale de Rocky Mountaineer, une société canadienne de voyage par train de luxe, je constate de mes propres yeux les effets dévastateurs de la pandémie de la COVID‑19 sur nos activités. Nous n'avons pas été en mesure d'offrir des voyages en 2020 et nous avons retardé le début de notre saison 2021.
Les répercussions de la pandémie sur le tourisme sont plus importantes que celles du 11 septembre, du SRAS et de la crise économique de 2008 réunies. Les femmes, les jeunes, les immigrants et les Autochtones, qui représentent le moteur de l’économie touristique, sont les travailleurs les plus durement touchés par les conséquences de la COVID‑19, qui a entraîné une réduction des activités, des fermetures d’entreprises et des pertes d’emplois.
Nous prévoyons que le secteur [Difficultés techniques] avant 2024.
À ce stade de ma présentation, je tiens à souligner que la réponse du gouvernement à la pandémie a été d'une rapidité et d'une ampleur jamais vues en temps de paix.
Le gouvernement du Canada a investi plus de 15 milliards de dollars pour soutenir le tourisme au cours de la dernière année. Ces investissements comprennent des programmes importants comme la Subvention salariale d’urgence du Canada et le Programme de crédit pour les secteurs durement touchés. Le budget 2021, qui, je le rappelle, doit encore être adopté par la Chambre et le Sénat, propose également un soutien important pour le secteur touristique canadien, notamment l’allocation d’un montant supplémentaire de 100 millions de dollars à Destination Canada pour le marketing.
Si les programmes de subventions gouvernementales permettent aux entreprises de survivre, la reprise ne pourra se produire que lorsque les revenus reviendront.
Or la bonne nouvelle, c'est que, bien que le secteur soit actuellement en difficulté, nous percevons des signes clairs d'une demande future. Nos dernières recherches montrent des tendances à la hausse en ce qui concerne le sentiment de sécurité relativement aux voyages et une meilleure volonté des communautés d'accueillir des visiteurs.
Forte de ces signes d’espoir, Destination Canada concentre sa stratégie sur la stimulation de la relance des revenus du marché à court terme et sur le soutien d’une industrie résiliente et prospère qui offre des avantages nets aux communautés à long terme.
Parmi les éléments clés de notre plan de relance des revenus, nous menons une campagne nationale en plusieurs phases tenant compte de l’évolution des restrictions sanitaires. Selon les recherches récentes de Destination Canada, si les Canadiens consacrent cette année les deux tiers de leurs dépenses habituelles en voyages à l’étranger à des voyages au pays, ils compenseront le manque à gagner estimé à 19 milliards de dollars créé par l’absence des voyageurs étrangers. Ils soutiendront également 150 000 emplois et contribueront à devancer la reprise d’une année entière. En d’autres termes, nous avons besoin que les Canadiens dépensent leurs budgets de vacances au Canada cette année pour accélérer la reprise de notre secteur.
Dans ses premières étapes, notre campagne vise à mieux faire comprendre aux Canadiens l’importance des voyages pour leurs communautés, à susciter la confiance et le désir de voyager à l’intérieur du pays et, enfin, à raviver l’esprit d’accueil des communautés, d’un bout à l’autre du pays.
Bien que notre secteur soit avant tout préoccupé par la protection de la santé de nos employés et de nos clients, nous sommes impatients d’accueillir à nouveau les voyageurs. Ainsi, lorsque le moment sera venu, nous commencerons à diffuser des appels à l’action plus insistants, et encouragerons les Canadiens à réserver leurs voyages. Nous sommes également actifs dans nos principaux marchés étrangers, veillant à ce que le Canada soit une destination de prédilection pour les voyages d’agrément et d’affaires lorsque la situation sanitaire le permettra. À l’heure actuelle, ces efforts s’intensifient.
Afin d’aider notre industrie à se préparer à reprendre ses activités et à livrer concurrence dans un marché extrêmement compétitif, nous devons aborder trois principaux sujets de préoccupation qui nous ont été signalés.
Il faut des renseignements précis concernant les étapes de réouverture...
Hello, and thank you for inviting me to speak to the committee today.
My name is Monique Gomel, and I am the interim chair of Destination Canada’s board of directors. I am joined by Marsha Walden, president and CEO of Destination Canada.
I would like to acknowledge that I am joining you from Vancouver, the traditional territories of the Coast Salish peoples: the Squamish, Tsleil-Waututh and Musqueam nations.
I was appointed interim chair in March of this year. However, I've been vice‑chair of the board of directors since 2017. I'm also a senior vice president at Rocky Mountaineer, where I oversee global marketing, communications, data and insights, and sales operations.
Today I would like to give you a brief overview of my role as interim chair, the state of the tourism sector in Canada and Destination Canada's near- and longer-term plans.
First, as interim chair of the board, I work collaboratively with a team of eight directors with tourism experience from small business owners to renowned entrepreneurs to former executives from multinational corporations.
The government has appointed some of Canada's best and brightest tourism business leaders to help provide strategic advice to the executive team and the president and CEO of Destination Canada. Directors are actively involved in long-term strategic planning, prioritization of objectives, financial oversight and risk management. The board assures itself that appropriate systems of governance, leadership and stewardship are in place while empowering the executive team to manage the organization.
Before I provide an overview of the state of the sector as a whole, I would like to share my perspective as an operator. In my role as senior vice president of Rocky Mountaineer, a Canadian luxury rail company, I'm seeing firsthand the devastation of the COVID‑19 pandemic on our business. We weren't able to operate in 2020, and we've delayed the start of our 2021 season.
The impact of the pandemic on tourism is greater than that experienced after 9/11, SARS and the 2008 crisis combined. Women, youth, immigrants and indigenous workers, who make up the engine of the visitor economy, have been the hardest hit by the impact of COVID-19 due to reduced operations, business closures and job losses.
We are forecasting that the sector [Technical difficulty—Editor] until 2024.
At this point in my presentation, I would like to acknowledge that the speed and scale of the government's response to the pandemic has never before been seen in times of peace.
The government has provided over $15 billion in federal government investments to support tourism in the past year. This includes important programs like the Canada emergency wage subsidy program and the highly affected sectors credit availability program. There was also robust support for Canada's tourism sector in budget 2021, which, I will note, still needs to pass the House and Senate, including an additional $100 million to Destination Canada for marketing.
While government subsidy programs are helpful for survival, recovery can only happen when revenues return.
The good news is that, although the sector is struggling now, we're seeing strong signals of future demand. Our latest research shows upward trends in feelings of safety about travel and a greater willingness of communities to welcome visitors.
With these signs of hope, Destination Canada is focusing its strategy to help revive market revenue in the near term and support a thriving and resilient industry that delivers net benefits to communities in the long term.
A key part of our plan to revive revenue is a multiphased domestic campaign that reflects the evolution of health restrictions. Recent research from Destination Canada finds that, if Canadians shift two-thirds of their typical spending on international travel towards domestic tourism this year, it will make up for the estimated $19-billion shortfall in international visitation. It will also support 150,000 jobs and help accelerate recovery by a full year. Simply put, we need Canadians to keep their holiday dollars in Canada this year to speed up our sector's recovery.
In its early stages, our campaign aims to increase Canadians' understanding of the importance of travel to their communities, inspire confidence and a desire to travel domestically, and finally to reignite the welcoming spirit of Canadians from coast to coast.
While our industry is first and foremost concerned with protecting the health of our employees and guests, we are eager to welcome travellers again. When the time is right, we will start introducing more aggressive calls to action and encourage Canadians to book their travel. We are also key in our international markets, ensuring that Canada stays top of mind for business and leisure travel alike when it is safe to do so. The efforts are now intensifying.
In order to help our industry ready itself to reopen and compete in a ferocious marketplace, we are hearing three main areas of concern.
They are seeking clarity around reopening milestones—