Je vous remercie, monsieur le président, d’avoir été généreux et de nous avoir accordé plus de temps. J’espérais que vous le feriez. Je vous en suis reconnaissant.
Je voudrais d’abord m’adresser à Mme Maung, ainsi qu’à Mme Deif. Vous avez parlé tout à l’heure de « grave privation de liberté », et oui, sans doute... avec tous les exemples que vous avez donnés. Certaines des autres questions que vous avez soulevées sont, pour moi, très importantes.
Compte tenu de la situation actuelle de notre pays et de notre influence internationale, certaines des questions qui me préoccupent beaucoup sont des choses comme la grave sous-déclaration de ce qui se passe actuellement en pleine pandémie de COVID-19. Je suppose que c’est assez grave partout. Je parle des personnes déplacées à l’intérieur du pays en général, que ce soit au Bangladesh ou au Myanmar. On a évoqué les capacités Internet bloquées et le manque d’infrastructures de transport pour que quiconque puisse fournir l’aide, malgré le fait que la grande majorité des fournitures médicales se trouveront à l’extérieur des camps mêmes, ce qui est évidemment problématique.
Avant de donner à ces personnes plus de libertés pour accéder à l’éducation, à une vie meilleure, que doit faire le Canada pour leur dire d’abord que nous devons entrer sur place et fournir de meilleures communications, de meilleurs transports à toutes les personnes concernées, qu’il s’agisse de votre organisation, du Haut-Commissariat pour les réfugiés ou autre?
Je vais commencer par Mme Maung.