En fait, le concept de maltraitance a été intégré dans une loi du gouvernement libéral il y a quelques années. C'est la même définition que donne l'Organisation des Nations unies. C'est un geste ou l'omission d'un geste qui devrait être empreint de confiance et de sécurité envers la personne qui est censée le recevoir, que ce soit une parole ou un geste, et qui fait une différence, souvent négative, entre quelque chose qui est serein, confortable et sécuritaire et quelque chose qui ne l'est pas. C'est assez vaste.
Nous nous sommes servis, entre autres, de ce concept de maltraitance, qui ne semble pas exister ailleurs au Canada, pour faire nos allégations de maltraitance dans le réseau de la santé, que ce soit en matière d'alimentation, de soins d'hygiène, de soins minimums de base pour les dents.
Avant même la crise de la COVID-19, nous reprochions au réseau une vingtaine de griefs qui feront l'objet d'un procès. Le recours collectif a été accepté par la Cour supérieure. Nous attendons le procès.