Madame la présidente, premièrement, je m'inscris en faux contre l'affirmation selon laquelle rien n'a été fait. En fait, le gouvernement en fait plus que tout autre avant, mais ce n'est pas suffisant. Nous devons faire plus. Des siècles de misogynie, de haine, de racisme, de sexisme et de colonialisme ne se défont pas en cinq ou six ans, et avec les comptes que nous voyons réclamer tout autour de nous, nous progressons plus vite.
Aujourd'hui, nous devons reconnaître que la maltraitance des aînés existe. C'est un fait. Ce que nous avons vu pendant la pandémie — une des plus dures leçons et une des expériences les plus honteuses —, c'est que nos aînés sont victimes de négligence et de violence et que les soins qu'ils reçoivent sont indignes. Nous avons vu aussi que les personnes qui s'occupent d'eux ne sont pas traitées comme il le faudrait.
Nous nous sommes associés à des organisations qui s'efforcent de dénoncer et de prévenir la maltraitance des aînés dans tout le pays. Ma collègue, la ministre des Aînés, ne mâche pas ses mots face à ce problème.
Encore une fois, s'il y a des organisations dans vos collectivités qui font un travail important et qui ont besoin de plus de soutien, n'hésitez pas à communiquer avec mon équipe et avec moi parce que nous aimerions beaucoup collaborer avec elles.