Monsieur le Président, je prends la parole aujourd'hui en tant que fier député de ma circonscription, Hamilton Mountain. J'ai eu l'immense honneur et privilège de servir mes concitoyens en tant que député au cours des six dernières années et, avant cela, en tant que conseiller municipal du quartier 7 pendant neuf ans. J'ai passé plus de 15 ans à servir les habitants d'Hamilton Mountain en tant que représentant élu. Ce fut une expérience passionnante et enrichissante que d'écouter les gens de ma collectivité, de défendre leurs intérêts et de lutter pour les habitants d'Hamilton à l'hôtel de ville et ici, à Ottawa.
Il est maintenant temps pour moi de laisser ma place à d'autres personnes afin qu'elles poursuivent ce travail important et extraordinaire. Après avoir quitté la vie politique, je prévois de passer du temps avec les personnes que j'aime profondément et qui me tiennent à cœur, et de faire du bénévolat auprès des aînés dans le besoin. Je veux aussi travailler avec mes petits-enfants dans mon atelier et les aider à construire des choses.
Étant donné qu'il s'agit peut-être de l'une des dernières occasions que j'ai de prendre la parole à la Chambre, je veux en profiter pour parler des causes que mon caucus et moi avons défendues au cours des six années que j'ai passées à Ottawa et de ce qui m'a incité à me porter candidat en premier lieu.
Je suis venu à Ottawa pour défendre la population d'Hamilton ainsi que les travailleurs et les retraités canadiens. Je suis fier d'être un métallurgiste, et c'est mon enracinement dans le mouvement syndical qui explique mon adhésion au Nouveau Parti démocratique. Le mouvement syndical a été ma vie, depuis mon passage à la chaîne de production de Stelco, puis comme délégué syndical et enfin comme président de la section locale 5328 des Métallos. La protection des travailleurs a été une priorité tout au long de mon mandat de député.
Ce que nous avons vu à la Chambre illustre la raison pour laquelle nous avons besoin d'une voix forte qui se batte pour les travailleurs et les syndicats. Nous avons été témoins des efforts déployés par le gouvernement pour légiférer le retour au travail des travailleurs en grève, en les empêchant ainsi de négocier un accord équitable avec leurs employeurs. Nous avons vu le gouvernement refuser d'intervenir contre les briseurs de grève. Nous avons vu le gouvernement refuser de protéger les pensions des travailleurs en cas de faillite et d'insolvabilité, et privilégier plutôt les grandes banques et les investisseurs. Voilà pourquoi il est si important de continuer à lutter pour les travailleurs dans cette enceinte.
J'ai vécu la faillite de Stelco et je n'oublierai jamais les conseils du juge Farley, à qui j'exprimais ma révolte de voir comment les travailleurs avaient été traités dans le processus de protection contre la faillite. Il m'avait répondu: « Je répugne à agir ainsi, monsieur Duvall, mais si vous voulez que ça change, allez à Ottawa et faites modifier la loi. » C'est une autre raison pour laquelle je suis ici.
Nous avons tous été témoins de la volonté du gouvernement de créer un système à deux volets, qui sépare les aînés en deux catégories, les « aînés juniors » et les « aînés seniors », en accordant une augmentation des prestations de la Sécurité de la vieillesse aux seconds, mais pas aux premiers. Nous avons également vu le gouvernement ne rien faire pour protéger les personnes âgées seules et les laisser payer beaucoup plus d'impôts que celles qui sont en couple et disposent pourtant du même revenu. Depuis que je suis à Ottawa, ma priorité a été de me battre pour les aînés, de les défendre et de pousser le gouvernement à faire mieux.
À la Chambre, j'ai parrainé un certain nombre de projets de loi et fait la promotion de nombreuses initiatives. Je me suis fait le champion d'une mesure législative anti-briseurs de grève visant à protéger les syndicats pendant les conflits de travail et à empêcher les employeurs de saper leurs négociations collectives. Je me suis opposé à la décision du gouvernement de légiférer pour forcer les travailleurs en grève à reprendre le travail, leur enlevant ainsi l'un des outils les plus puissants dont ils disposent pour négocier collectivement une entente équitable. J'ai essayé de protéger les pensions des travailleurs pendant les procédures de faillite et d'insolvabilité et de faire en sorte que les paiements de la partie non capitalisée des régimes de retraite passent avant les paiements aux grandes banques et aux investisseurs.
J'espère qu'avant que le Parlement ne soit dissous, très probablement à cause du déclenchement bien inutile d'élections par les libéraux, nous pourrons faire adopter, à la Chambre, le projet de loi C‑253, qui est notre meilleure chance de protéger les retraités et les pensionnés
Pendant la pandémie, le temps passé à la maison m'a rappelé l'importance de la famille et des êtres qui nous sont chers. En tant que députés et fonctionnaires, nous sommes souvent contraints de faire passer nos devoirs et nos responsabilités avant et nos familles après. Le prix à payer peut être énorme, et j'ai eu la chance d'avoir ma famille à mes côtés pendant tout ce temps.
Je voudrais remercier ma femme, Sherry; mes enfants, Laurie, Mandy et Megan, ainsi que toute ma famille et mes petits-enfants. Ils ont été d'un tel soutien et ils ont fait de nombreux sacrifices pour que je puisse faire ce travail important et servir notre collectivité. Je suis très heureux à l'idée de passer plus de temps à la maison avec Sherry, et j'espère qu'elle aussi est heureuse à l'idée de m'avoir avec elle, notre famille et nos petits-enfants.
Je tiens à rappeler à tous mes collègues à la Chambre l'importance de notre famille et de nos proches ainsi que le rôle qu'ils jouent pour soutenir notre travail. Notre famille et nos proches font autant de sacrifices que nous, voire plus, pour nous permettre de servir notre collectivité. Nous ratons beaucoup de moments importants de leur vie pendant que nous siégeons, et, lorsque nous quittons la fonction publique, je crois que nous leur devons de rattraper le temps perdu et qu'il faut chérir notre famille.
Je tiens à remercier mon incroyable équipe d'employés, tant ici, à Hamilton, qu'à Ottawa. Sans ordre particulier, je tiens à dire à Val, à Rose, à Bill, à Tony, à Kathleen et à Aiden, ainsi qu'aux anciens membres de mon équipe, soit Chris, Erin et Jackie, que je les remercie pour tout ce qu'ils ont fait pour m'appuyer, pour leur dévouement et leur loyauté, pour le travail que nous avons accompli au fil des ans et pour les services qu'ils ont rendus aux habitants d'Hamilton. Leur dévouement envers nos concitoyens montre à quel point il est important pour un député d'avoir une équipe formidable qui se bat pour sa collectivité. Ils m'ont fait bien paraître chaque jour.
Je veux remercier les gens qui travaillent en coulisse pour soutenir le caucus néo-démocrate, l'équipe de l'antichambre du NPD, en particulier Anthony et Christian, qui ont tellement facilité et rendu plus efficaces mon travail de député et les séances à la Chambre. C'est grâce à leur dévouement que notre caucus est efficace et que nous réussissons ce que nous faisons de mieux. Ils nous ont très bien guidés et je n'oublierai jamais leur contribution à notre équipe.
Je remercie mes collègues du caucus néo-démocrate d'avoir lutté avec moi pour protéger les travailleurs, les retraités et les aînés. Je suis fier d'avoir servi au sein d'un caucus qui, tous les jours, travaille fort pour protéger les gens. Je leur suis reconnaissant de leur appui, de leur amitié et de leurs connaissances communes, qui ont fait de moi un meilleur député.
Je remercie mon chef, le député de Burnaby-Sud de l'orientation qu'il a donné au parti. Il me tarde de le voir devenir premier ministre et de montrer qu'un gouvernement néo-démocrate est celui qui fait passer les gens en premier. Les Canadiens peuvent compter sur les néo-démocrates pour défendre leurs intérêts.
Je remercie les gens du milieu syndical qui m'ont appuyé dans mon travail et qui m'ont aidé à défendre les causes que j'ai épousées. Je remercie plus particulièrement l'équipe exceptionnelle des Métallurgistes unis, le directeur de la division du Canada, Ken Neumann, et le directeur du district 6, Marty Warren, de m'avoir accordé leur confiance pour que je défende les travailleurs, les retraités et les pensionnés. Par leur travail et leur militantisme, ils montrent que le mouvement syndical canadien est fort, qu'il ne va pas défendre les droits des travailleurs canadiens en silence, mais plutôt en parlant haut et fort en leur nom jusqu'à ce qu'ils soient entendus.
Je remercie les membres du NPD d'Hamilton Mountain et l'ensemble des bénévoles, des partisans et des militants qui se sont engagés pendant chaque campagne électorale et qui se sont battus pour que les gens d'Hamilton Mountain soient représentés par un député néo-démocrate et un parti qui est prêt à se battre pour eux.
Je remercie également Monique Taylor, la députée provinciale d'Hamilton Mountain. Nous avons fait de l'excellent travail d'équipe ensemble, que ce soit lorsqu'elle était mon adjointe au conseil municipal ou maintenant, lorsque nous travaillons ensemble pour représenter Hamilton Mountain aux échelons provincial et fédéral. Je suis très fier du travail qu'elle fait pour notre collectivité, et il me tarde de voir ses prochaines réalisations.
Je tiens à remercier les gens d'Hamilton. Sans eux et leur soutien, je n'aurais jamais eu l'honneur de siéger à la Chambre des communes ou d'avoir l'importante responsabilité de lutter pour défendre leurs intérêts. Chaque jour où j'ai servi les gens d'Hamilton a été un privilège. J'ai été touché par la confiance qu'ils m'ont accordée pour les représenter.
Je remercie encore une fois ma conjointe Sherry, qui est mon épouse depuis 47 ans. Je serai à la maison dorénavant.
Monsieur le Président, ce fut un grand honneur d'être député. Je vous remercie et je vous estime.
Je tiens à remercier toutes les personnes à la Chambre et tous les députés. Beaucoup d'entre eux sont devenus mes amis. Je leur en suis vraiment reconnaissant. J'ai vécu des moments inoubliables, et beaucoup de gens vont me manquer.