Madame la Présidente, les confinements pour une période indéterminée, qui sont approuvés par les dirigeants fédéraux, sont en train de détruire nos communautés. Leurs conséquences sur la vie des Canadiens sont graves. Des gens ordinaires font l'objet d'enquêtes de police parce qu'ils organisent des manifestations pacifiques contre les confinements.
La semaine dernière, j'ai parlé à une jeune entrepreneure de ma circonscription. Elle m'a affirmé que si les choses ne changent pas à court terme, elle devra se résigner à faire faillite. Le budget libéral ne lui sera d'aucun secours.
D'autres personnes m'ont confié que leurs enfants doivent dorénavant prendre des médicaments pour atténuer leurs pensées suicidaires. Hélas, le budget ne fait absolument rien au sujet du tsunami de problèmes de santé mentale qui frappe les jeunes en ce moment.
Les Canadiens s'attendent à ce que leurs dirigeants leur viennent en aide, mais leurs préoccupations semblent tomber dans l'oreille d'un sourd. Nous n'avons qu'à regarder ce qui se passe au sud de la frontière, où de nombreux États américains ont repris leurs activités et voient leur situation s'améliorer sur le plan économique, social et de la santé mentale.
Il est temps de reconnaître que la mise en quarantaine des personnes en santé ne sert à rien. Nous devons mettre un terme à ces confinements draconiens une fois pour toutes.