Il y a toutefois de l'espoir. La vaccination de masse suit son cours et va même en s'accélérant. Je me réjouis d'ailleurs de voir que l'Alberta a inoculé plus de 1,6 million de doses — fournies par le gouvernement fédéral —, ce qui signifie que plus de 30 % de sa population a reçu au moins une dose. Depuis le 4 mai, les enseignements, les éducateurs en garderie et les employés de soutien de l'Alberta peuvent prendre rendez-vous pour se faire vacciner. La province a aussi décidé d'étendre la vaccination aux personnes des zones les plus contaminées, comme les travailleurs des sables bitumineux qui habitent dans un camp à Fort McMurray et à Wood Buffalo ainsi que les travailleurs des sables bitumineux de Calgary.
Plus tôt aujourd'hui, le premier ministre Kenney a annoncé qu'à compter du 6 mai, tous les Albertains de 30 ans et plus pourront se faire vacciner. Le 10 mai, ce sont tous ceux qui ont 12 ans et plus qui pourront le faire.
Malheureusement, comme nous le rappellent constamment les autorités, les vaccins ne remplaceront pas les mesures de santé publique rigoureuses, du moins pas à court terme. Pour réduire le nombre de cas, il faut réduire le nombre de transmissions. Pour ce faire, nous devons éviter les contacts sociaux et les déplacements.
Nous savons que la majorité des Albertains écoutent les conseils des spécialistes de la santé publique et suivent les consignes qui leur permettent de protéger leurs amis, leur famille et leurs voisins. Le gouvernement fédéral aide la province sur plusieurs plans, dont le dépistage, la recherche de contacts et les interventions rapides dans les communautés des Premières Nations.
Dans les 47 communautés des Premières Nations en Alberta, 47 cliniques de vaccination ont été ouvertes, et 56 % des adultes des Premières Nations ont reçu au moins une dose de vaccin, alors que 25 % ont reçu une seconde dose.
En plus des vaccins, le gouvernement a soutenu les habitants de l'Alberta en élargissant l'accès aux tests de dépistage rapide. Plus de 3 millions de tests de dépistage rapide ont été expédiés par le gouvernement fédéral à l'Alberta. La province a déployé plus de 2 millions de ces tests et a récemment assoupli les exigences afin qu'il soit plus facile pour les entreprises de toutes les tailles de mettre en œuvre des programmes de dépistage.
Le gouvernement fédéral a également expédié gratuitement des tests de dépistage rapide directement à un certain nombre de grands employeurs en Alberta, notamment Telus, TransMountain, Sunterra Farms, Rio Tinto, J.D. Irving et Loblaws. De plus, 41 personnes responsables de la recherche des contacts de Statistique Canada travaillent avec les autorités sanitaires de l'Alberta pour tenter de suivre et d'endiguer la propagation de la COVID-19.
Nous appuyons les efforts des habitants de l'Alberta pour lutter contre le virus. Le gouvernement fédéral est prêt à appuyer les habitants et les travailleurs de la santé de l'Alberta par tous les moyens possible. Le gouvernement du Canada est prêt à fournir une aide supplémentaire à l'Alberta si la province la demande.
Nous continuons de gérer l'incidence de la pandémie tout en nous préparant à d'éventuelles vagues supplémentaires. Pour ce faire, nous prenons des mesures pour que les Canadiens puissent accéder dans l'avenir à des traitements et à des vaccins. Pour aider à prévenir d'autres vagues du virus, nous continuerons de veiller à ce que nous disposions d'équipement de protection individuelle, d'un système de santé solide et des mesures nécessaires pour limiter la propagation du virus.
Nous devons également surveiller les signes précurseurs, ce qui nous permettra d'intervenir rapidement en cas de vague supplémentaire. Il faudra du temps au pays pour se redresser après la pandémie. Les Canadiens doivent demeurer prudents et écouter les conseils de nos experts de la santé publique. La pandémie offre une occasion de réfléchir à ce qui importe vraiment dans nos collectivités, de tenir un dialogue porteur sur le soin des personnes qui nous entourent et de songer à l'avenir que nous souhaitons bâtir. Ensemble, nous bâtirons un Canada juste et plus résilient qui fonctionne pour tous les Canadiens.
J'ai écouté une bonne partie des discours ce soir. Je ne les ai pas tous écoutés, mais je crois avoir tout entendu. Nous travaillons maintenant dans un monde de phrases-chocs. C'est malheureux. Parfois, j'ai l'impression que le seul temps où nous pouvons tenir un débat constructif est lorsque les caméras sont fermées.
Ce soir, nous parlons de l'Alberta et de la nécessité d'aider nos concitoyens canadiens vivant dans cette province. J'ai des amis là-bas. Si nous souhaitons avoir une discussion constructive, nous devons arrêter, pour le reste de la soirée, de lancer des accusations et de nous blâmer mutuellement. Les gens peuvent nous faire des reproches et répéter des propos que nous avons tenus plus tôt qui contredisent peut-être ce que nous faisons aujourd'hui et ce qui pourrait se produire à l'avenir. Je suis sûr que des députés pourraient relever certaines choses du genre dans des remarques que j'ai faites ce soir. Je pourrais aussi prendre le temps de parcourir les discours de l'opposition et tout ce qu'elle a dit au cours des derniers mois afin d'y trouver toutes sortes d'incohérences. Cela pourrait être divertissant, mais ce n'est absolument d'aucune utilité. La situation s'aggrave, et nous devons unir nos efforts pour tenter d'améliorer les choses.