Merci. Je ne tiens pas à contredire mon nouveau collègue d'en face.
Notre comité a été constitué très récemment, et il y a une chose que je sais au sujet des députés, c'est qu'ils ont toutes les réponses et qu'ils sont prêts à s'attaquer à une énorme étude. Je pense que nous aurions tort de dire que nous pouvons entendre le commissaire à la protection de la vie privée et qu'ensuite, nous nous occuperons de tous les éléments importants.
Le travail que le commissaire à la protection de la vie privée réalise est avant-gardiste. Les mesures que son bureau a prises sont reconnues dans le monde entier. Je suis désolé, mais, si nous réservons seulement une heure pour entendre le commissaire et son personnel, nous perdrons notre temps, parce que le nombre de questions que nous serons en mesure de leur poser sera très limité. Il en va de même pour M. Dion, qui s'efforce vraiment de refaçonner notre éthique de travail.
Je ne cherche pas à manquer de respect envers la commissaire au lobbying, car nous allons devoir consacrer du temps à l'examen de la Loi sur le lobbying — et ce travail aura une grande importance —, ou envers la commissaire à l'information, mais, à l'heure actuelle, il y a deux portefeuilles que je demande à mes collègues d'approuver. Je suis au fait de ces dossiers, et j'ai rencontré ces commissaires des centaines de fois, mais ils vont vraiment jeter les bases de nos études. Si nous ne prenons pas le temps de les entendre, je crois que nous gaspillerons beaucoup de temps en comité à débattre les aspects que nous devrions étudier, alors qu'ils pourraient nous aider à établir quelques règles de base. Par conséquent, je pense qu'il est raisonnable de passer deux heures à entendre chacun d'eux, car l'élaboration de la liste de témoins pour la reconnaissance faciale exigera encore du temps.
Cette étude ne sera pas simple. Nous allons devoir convoquer les bonnes personnes, et nous devons le faire d'une façon appropriée. Nous pouvons plonger tête première dans cette étude, mais il y aura encore des lacunes à combler. J'exhorterais mes collègues à accorder du temps aux commissaires et à permettre aux greffiers de trouver des solutions. Pendant ce temps, nous commencerons à dresser la liste de nos témoins, et nous nous attellerons à la tâche.
Thank you. I don't want to disagree with my new friend over there.
This committee is very new. I know one thing about members of Parliament—we know all the answers, and then we're going to jump into a big study. I think it would be a big mistake to say, “Well, we could hear from the Privacy Commissioner, and then we're going to handle all the important stuff.”
What the Privacy Commissioner does is cutting edge. It's been recognized around the world what this office has done. To give them an hour, I'm sorry, is wasting our time, because the number of questions that are going to be asked is going to be very limited. It's the same with Mr. Dion. He is really trying to reshape this.
This is not to disrespect the Commissioner of Lobbying, because we're going to need time to deal with the Lobbying Act—it's going to be very important—or the Information Commissioner, but there are two portfolios right now that I'm asking my colleagues for. I've been up to speed, and I have met with them a hundred times, but they really are going to lay the groundwork for us. If we don't take the time now, I think we're going to waste a lot of time in committee arguing about what we should and shouldn't be doing, when they will help lay out some ground rules. So, I think it's reasonable to take two hours to hear from each of them, because we're still going to take time to develop our witness list for facial recognition.
This is not going to be a straightforward thing. We're going to need to get the right people. We need to do this in a proper manner. We can jump in, but there are still going to be gaps. I would appeal to my colleagues to give them the time, to let the clerks figure it out, and we'll start putting our witness list together and we'll get down to business.