Merci beaucoup.
Je vais m'adresser à M. Taylor, mais avant, j'aimerais vraiment remercier Mmes Corriveau et McGee d'avoir abordé l'ensemble du domaine de l'habitation alors que nous l'étudions. Quand je regarde le dossier du logement, je l'aborde dans son ensemble et selon l'incidence de ce simple principe physique, à savoir que pour chaque action, il y a aussi une réaction contraire. Je m'attarde à cela, et quand nous parlons de logement et d'itinérance, nous devons aussi aborder la question par l'autre bout de la lorgnette.
Cela dit, ce qui me préoccupe le plus actuellement se trouve entre les deux points de vue. Si je me fie à certaines statistiques de l'Association canadienne de l'immeuble ou ACI, l'offre est un des aspects les plus préoccupants pour moi. Actuellement, le nombre de logements est à son plus bas en 16 ans et, dans ma communauté, le délai d'épuisement des stocks est d'environ 1,1 mois, tandis que la moyenne devrait se situer entre 5 et 8 mois. C'est complètement fou. Le coût moyen d'une maison au Canada est actuellement de 571 500 $. Et nous savons qu'il va augmenter. Bien entendu, certaines personnes voulaient accéder au marché, donc nous nous attendions à une petite flambée, les ventes ayant augmenté de 26 % en juillet. Je suis vraiment préoccupée par l'incidence de cette situation, et je vais vous donner un petit exemple tiré de ma collectivité.
Même si je sais que les résidants de Toronto sont très heureux d'être représentés par M. Vaughan, ils aiment aussi s'installer dans ma collectivité, où les maisons sont plus abordables, entre autres choses, surtout dans le contexte de la COVID. Nous avons des cours arrière, nous avons tellement de belles choses, mais nous voyons le prix des maisons grimper. Tout récemment, une maison s'est vendue 83 000 $ de plus que le prix demandé de 289 000 $. C'est une augmentation de presque 33 %. C'est ce que l'on constate dans ma collectivité, surtout chez les acheteurs d'une première maison, chez les personnes qui essaient d'accéder au marché de l'habitation.
Selon vous, que devrait faire le gouvernement fédéral ou quelles sont certaines des choses dont nous devrions tenir compte à partir de maintenant, en sachant que nous avons peu de logements et que les acheteurs d'une première maison ne peuvent pas accéder au marché en raison des prix actuels qui sont si élevés? Compte tenu des perturbations financières que vivent nombre de personnes en ce moment, comment vont-elles obtenir un prêt hypothécaire?