Merci, monsieur le président.
George Floyd, Ahmaud Arbery, Nicholas Gibbs, Colten Boushie, Tina Fontaine, Alain Magloire et Breonna Taylor ne sont pas tous nés du même côté de la frontière, mais ils ont tous perdu la vie à cause d'un même ennemi cruel: le racisme.
Nous ne pouvons pas, ici au Canada, penser que nous sommes meilleurs lorsque nous voyons les grands titres de notre voisin. Nous ne pouvons pas faire abstraction de notre histoire, passée ou présente.
Dans le rapport final de l'Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues ou assassinées, on affirme que les femmes et les filles autochtones ont été victimes d'un génocide canadien.
En 2018, un rapport a révélé qu'une personne de race noire avait près de 20 fois plus de risques qu'une personne de race blanche d'être abattue par la police de Toronto. De plus, un rapport de 2019 a révélé l'existence de préjugés systémiques contre les personnes noires et autochtones au sein du Service de police de Montréal.
La vie des Noirs compte, elle aussi, et la vie des Autochtones compte, elle aussi.
Je demande à la ministre de la Diversité et de l’Inclusion et de la Jeunesse, conformément à son mandat, ce que notre gouvernement a l'intention de faire exactement maintenant pour lutter contre le racisme qui existe au sein de ses institutions. Si le Secrétariat de lutte contre le racisme a, en fait, été créé, quelles sont les priorités?