Je vous remercie beaucoup, monsieur le président.
Monsieur Obed, je vous remercie de votre bienveillance et de votre générosité.
J'ai une question sur l'eau potable propre.
La ministre des Relations Couronne-Autochtones a souligné que les Autochtones seraient touchés de manière disproportionnée par la COVID-19. La maladie a été détectée dans les Premières Nations de la Colombie-Britannique, de l'Alberta, de la Saskatchewan, de l'Ontario et du Québec, ainsi que dans la région de Nunangat. En 2010, dans un rapport sur les leçons tirées de la pandémie de H1N1, le gouvernement a indiqué que l'accès limité à l'eau courante avait nui à la lutte contre la pandémie dans les communautés éloignées et isolées.
Lors d'une séance de la semaine dernière, quand j'ai posé une question sur ce que le gouvernement faisait pour que des mesures concrètes soient prises afin de lever les avis d'ébullition d'eau, les témoins m'ont répondu qu'ils se pencheraient sur la question. Voilà une réponse préoccupante, étant donné que le gouvernement a indiqué qu'il les lèverait d'ici 2021.
Je veux interroger un des témoins à ce sujet, sachant que je n'ai pas beaucoup de temps. À votre avis, comment le fait que le gouvernement n'ait pas tenu sa promesse, formulée en 2015, de lever tous les avis d'ébullition d'eau a-t-il influencé et exacerbé la vulnérabilité et le manque de préparation à la COVID dans les réserves?