Monsieur le président, je prends la parole pour présenter deux pétitions.
La première pétition porte sur la situation relative à la COVID-19. Les pétitionnaires font remarquer que la pandémie a un effet dévastateur sur de nombreux Canadiens d’un bout à l’autre du pays, en particulier ceux qui ont un revenu faible ou modeste, les travailleurs qui multiplient les petits boulots auprès de petites entreprises, les pigistes, les artistes, les travailleurs de l’industrie cinématographique, les travailleurs non salariés et les personnes à revenu fixe comme les aînés et les personnes handicapées.
Les pétitionnaires ajoutent que les loyers, les prêts hypothécaires et les factures de services publics doivent être payés à la fin de chaque mois, ce qui signifie que d’innombrables Canadiens courent le risque de perdre leur logement. Il est primordial que tout le monde au pays ait la possibilité de s’isoler en toute sécurité. À cette fin, les pétitionnaires demandent au gouvernement de décréter immédiatement le gel des loyers, des expulsions, des paiements hypothécaires et des factures de services publics à l’échelle nationale, d’accorder aux propriétaires de maison un report des paiements hypothécaires sans pénalité ni intérêt de la part des institutions financières et de fournir à tous une aide directe sous la forme d’un versement mensuel universel et direct de 2 000 $ par mois, accompagné d’un supplément immédiat de 250 $ par enfant.
La deuxième pétition concerne le projet d’expansion de l’oléoduc Trans Mountain. Les pétitionnaires se joignent aux centaines de milliers de personnes qui s’y opposent. La construction de l’oléoduc par Trans Mountain entraîne d’énormes risques environnementaux et économiques, sans aucun avantage substantiel pour la Colombie-Britannique ou les résidants locaux. Environ 40 000 barils de pétrole se sont déjà écoulés des oléoducs existants de Kinder Morgan, dont deux déversements majeurs à Burnaby depuis 2007.
Monsieur le président, je dois signaler que la fin de semaine dernière, un autre déversement de 1 195 barils s’est produit ici, en Colombie-Britannique.
Aucune technologie scientifique n’a été mise au point pour nettoyer les déversements de bitume, et le nombre de pétroliers circulant dans la baie Burrard passerait de 8 à 34 par mois. Voilà qui met en danger de nombreux quartiers résidentiels, ainsi que les territoires traditionnels d’au moins 15 Premières Nations.