Très bien, je l'ai en anglais et en français.
Que le Comité permanent des pêches et des océans entreprenne une étude sur les mesures de gestion des pêches mises en place pour protéger la baleine noire de l'Atlantique Nord, de manière à évaluer les effets de ces mesures sur la réduction du nombre de décès de baleines noires au Canada atlantique et au Québec et sur l'économie des communautés côtières de ces régions, et de manière à proposer et à recommander au gouvernement des façons possibles d'améliorer ces mesures; que le Comité invite des témoins à comparaître, y compris des hauts fonctionnaires du ministère des Pêches et des Océans et des groupes d'intervenants intéressés; que la présidence dispose de tous les pouvoirs nécessaires pour coordonner la comparution des témoins, les ressources et l'échéancier à cette fin; que le Comité fasse rapport de ses conclusions et recommandations à la Chambre des communes.
Afin que le Comité ne s'emballe pas, je propose que nous fassions cette étude seulement lorsque nous serons de retour au Parlement, à l'automne ou pendant l'hiver.
Je pense que vous êtes tous au courant, mais pour ceux et celles qui ne le seraient pas, je rappelle que, depuis 2017, dans ma région, le golfe du Saint-Laurent, ainsi qu'ailleurs au Québec, notamment aux Îles-de-la-Madeleine, on constate la présence de baleines noires, et le gouvernement a dû prendre des mesures exceptionnelles pour les protéger.
Cela a eu des conséquences pour nos pêcheurs, nos communautés côtières ainsi que nos usines et leurs travailleurs. Chaque année, depuis 2017, on trouve des baleines noires décédées, ce qui nous a poussés à instaurer des mesures de plus en plus strictes d'année en année. Nous avons aussi été en mesure de les améliorer en 2018 et en 2019 pour favoriser la cohabitation entre les baleines et les pêcheurs.
Comme vous le savez, si on ne protège pas cette espèce en voie de disparition, cela aura certainement un effet néfaste sur les marchés où nous exportons notre crabe, notre homard et d'autres espèces de poisson partout au monde.
Je propose donc que nous fassions une étude, mais seulement lorsque nous reviendrons à la Chambre, que ce soit à l'automne ou cet l'hiver. Cela nous permettra d'accueillir des personnes qui ont vécu les effets de la présence des baleines noires dans notre région, notamment des organismes de pêche et des pêcheurs. Je pense que cette étude devrait être faite en collaboration avec tous ces différents groupes, parce que, encore une fois cette année, les baleines sont présentes dans le golfe bien avant la date prévue.
Cette année, nous avons fait notre possible pour que la saison de la pêche commence bien avant la date habituelle des années précédentes. Malheureusement, même si nos efforts ont porté leurs fruits, la COVID-19 est arrivée et nous n'avons pas pu lancer la saison de la pêche avant l'arrivée des baleines noires, comme nous l'aurions souhaité.
Je pense donc qu'une étude de ce genre devrait être faite afin que nous puissions entendre les gens et leur permettre de proposer de nouvelles mesures qui pourraient être plus bénéfiques pour les pêcheurs, les usines, les travailleurs d'usine et les communautés dans leur ensemble. C'est pourquoi je propose que nous fassions cette étude, mais seulement lorsque nous reviendrons à la Chambre.