Le problème, c'est qu'en ne prescrivant rien, alors que nous sommes en voie de prescrire ceci... Encore une fois, je crois vraiment que nous commettons une grave erreur en essayant de trouver une solution aux problèmes futurs alors que nous sommes en pleine crise. C'est de cela que découle l'ensemble du problème.
Ceci étant dit, je vois bien où nous en sommes. Je reconnais que d'autres partis, à mon avis de façon très peu avisée, choisissent d'emprunter cette voie. Je comprends que votre suggestion est bien intentionnée, madame la présidente. Le problème, c'est que lorsque l'on commence à prescrire quelque chose et la façon de le faire, sans prescrire de façon de revenir en arrière, ce qui se produit essentiellement, c'est exactement ce que nous essayons d'éviter. Le résultat est que si le gouvernement ne veut pas revenir en arrière, il peut continuer d'appliquer indéfiniment ces pouvoirs d'urgence. C'est là que se situe le problème.
Le problème subsiste. À moins d'une indication que nous puissions procéder à un amendement pour l'éviter, et éviter ainsi qu'il soit possible de procéder de façon détournée plutôt que directe, nous n'irons nulle part. Étant donné qu'il ne semble y avoir aucun mouvement ou effort de la part de qui que ce soit pour atténuer mes préoccupations ou, de toute évidence, les préoccupations qui ont été soulevées à l'origine par M. Brassard, je crois que nous revenons exactement au point de départ.
Et voilà. Je reviens donc là où je me situais avant tout cela.
Encore une fois, je veux que ce soit très clair: je ne suis pas venu ici aujourd'hui en espérant que c'est ce qui se produirait. Je suis venu ici aujourd'hui en croyant que nous pourrions produire un rapport. Je croyais, après examen de certaines des recommandations, qu'il y aurait probablement des choses dans le rapport avec lesquelles je serais en désaccord. Soyons clairs, je suis dans l'opposition. Je suis dans l'opposition depuis près de cinq ans maintenant, alors je sais comment les choses fonctionnent, et je m'en accommode. Ce n'est évidemment pas ce que je préfère, mais les choses sont ce qu'elles sont.
Je suis venu ici en pensant qu'il faisait vraiment très beau où je me trouve aujourd'hui. J'ai pensé que nous pourrions peut-être terminer un peu plus tôt et que je pourrais profiter d'un peu de soleil. Je veux qu'il soit bien clair qu'il ne s'agit pas d'une tentative d'empêcher qu'un rapport...