Oui, monsieur le président. J'espère que si nous prenons 15 minutes de plus, nous aurons le temps de débattre de ma motion et de celle de M. Harris. Je veux m'assurer que la sienne puisse être examinée également. Puisque j'ai la parole, je vais procéder rapidement.
Un avis de motion a été donné. Il s'agit de produire un rapport à la fin de l'étude sur Hong Kong. En deux mots, la raison en est que la situation est urgente et en constante évolution. Il est important que nous en fassions rapport à la Chambre des communes lorsque nous aurons terminé notre étude. Nous ne pouvons pas attendre la fin d'une macrodiscussion sur les relations entre le Canada et la Chine. La situation à Hong Kong pourrait changer considérablement d'ici là.
De plus, tout le monde sait que nous avons un gouvernement minoritaire. M. Blanchet parle de présenter une motion de défiance. Il se pourrait, dans ce contexte, que des élections soient déclenchées à tout moment. Si c'est le cas, nous n'aurons pas le temps d'inscrire tout cela dans un rapport. Je pense que l'urgence de la situation explique en partie la nécessité d'un rapport provisoire sur Hong Kong. C'est aussi le fait qu'une grande partie de ce travail pourrait tout simplement être perdue.
J'espère que, sur le plan de la procédure, les membres du Comité seront d'accord pour qu'une fois que nous aurons terminé nos audiences sur Hong Kong, nous nous servions de ce que nous aurons appris pour faire notre travail, qui est de conseiller le Parlement, conseiller le gouvernement, en fonction de ce que nous aurons entendu. Je pense qu'il sera très important de fournir cette rétroaction sur la situation à Hong Kong.
C'est la raison d'être de cette motion.