Monsieur le président, je vais présenter trois pétitions aujourd’hui.
La première porte sur les armes à feu. Les pétitionnaires font remarquer que presque tous les crimes violents commis à l’aide d’une arme à feu au Canada, y compris lors de la terrible fusillade qui s'est récemment produite en Nouvelle-Écosse, l'ont été avec des armes illégales, les personnes qui les détenaient n’étant pas autorisées à les posséder. Compte tenu de ces données claires, la confiscation de biens à des citoyens respectueux des lois est une diversion qui nous distrait du travail important à faire pour éviter que des armes à feu ne se retrouvent entre les mains de criminels.
Les pétitionnaires demandent, premièrement, d’annuler le décret du 1er mai interdisant certaines armes à feu; deuxièmement, de proposer des mesures pour lutter efficacement contre l’utilisation illégale des armes à feu par les criminels tout en respectant les droits des citoyens respectueux des lois; et troisièmement, de veiller à ce que les modifications importantes aux lois canadiennes sur les armes à feu soient uniquement apportées par le Parlement et non par le gouvernement ou par la GRC qui agissent unilatéralement.
La deuxième pétition porte sur le projet de loi C-7 d’initiative ministérielle. Tandis qu’on parle de plus en plus de la nécessité d'améliorer les soins de longue durée, le gouvernement a plutôt mis l’accent sur l’élargissement de l’euthanasie, avant même l’examen quinquennal prévu par la loi. Une partie du projet de loi C-7 vise à éliminer la période de réflexion de 10 jours et à réduire le nombre de témoins requis pour obtenir le consentement du patient. Les pétitionnaires s’opposent au fait que le gouvernement cherche à supprimer des mesures de protection au lieu d'offrir aux aînés des conditions de vie dignes, et ils ne voient pas la logique de cette décision.
La troisième pétition appuie le projet de loi S-204 qui érigerait en infraction criminelle le fait d’aller à l’étranger pour recevoir un organe prélevé sur une personne non consentante, et qui créerait également un cadre en vertu duquel une personne pourrait être interdite de territoire au Canada si elle participait à la pratique horrible du prélèvement forcé d’organes.
Je recommande l'adoption de ces trois pétitions au Comité. Merci, monsieur le président, et je vous souhaite un bon été.