Je vous remercie de votre question.
La première mesure proposée dans le mémoire que nous avons déposé vise finalement à investir dans la diffusion, la concertation, et surtout, dans les partenariats de recherche. Peu d'entre vous ont posé cette question, et c'est normal, mais la recherche est constituée de partenariats avec le milieu et beaucoup avec les entreprises aussi. Vous seriez surpris de savoir que les universités collaborent énormément avec les entreprises. Ce sont des écosystèmes de recherche. Les chercheurs ne travaillent pas dans une seule université. Il est donc vraiment important de soutenir des initiatives qui sont interuniversitaires, intermilieux et interpartenaires.
La seconde mesure concerne les programmes. Comme je l'ai mentionné, le gouvernement fédéral finance la recherche, et le fait que la recherche soit concentrée au sein de certaines universités, et uniquement certaines ayant une faculté de médecine, est dommageable pour l'ensemble du Canada. Mon collègue M. Martel l'a démontré pour ce qui est des régions, et je peux le démontrer pour ce qui est de Montréal, qui est une région également. Il y a nécessité de diversifier la recherche, c'est vraiment ce que le rapport Naylor a démontré. Plus la recherche est diversifiée, plus l'ensemble de la population peut en bénéficier. Cela n'a l'air de rien, mais il n'est pas nécessaire d'investir des millions de dollars de plus; il faut mieux répartir cet argent entre des programmes innovants et des équipes de recherche émergentes. Ce sont toujours les mêmes équipes qui obtiennent le financement, d'où la concentration. C'est ce que nous voulons démontrer. En diversifiant cela et en donnant des montants d'argent à tout le monde, il y a de l'entraide.
Quelqu'un a posé une question, tout à l'heure, sur le partenariat avec les milieux. Nous sommes très ancrés dans les milieux. Les universités répondent à un vrai problème. En recherche fondamentale aussi, elles contribuent à la communauté, et la communauté innove avec elles.
Finalement, la troisième mesure touche la technologie numérique. Vous en avez parlé. Un peu partout au Canada, il y a effectivement encore des zones où l'accès aux ressources, quelles qu'elles soient, est difficile. L'accès est difficile, tout simplement. Il faut donc développer la technologie numérique. Ce serait intéressant. On parle beaucoup des étudiants à distance, mais il y en a qui sont présents dans nos campus, dans le respect de toutes les normes de sécurité et de santé publique adéquates, bien évidemment. Cela étant dit, on peut y être présent tout en ayant besoin de la technologie numérique.
J'espère avoir répondu à votre question.