Merci beaucoup, madame la présidente. Je partagerai mon temps avec la députée de Victoria.
Madame la présidente, Krystal est une travailleuse communautaire de Winnipeg. Elle travaille de la maison depuis la fin mars, s'occupe de son enfant qui ne va plus à l'école, de même que de son père, qui vit avec elle et est vulnérable à la COVID-19. Son employeur lui a téléphoné récemment et lui a demandé de se présenter au travail ou de prendre un congé.
En tant que parent et que proche aidante d'une personne vulnérable, se présenter au travail la met mal à l'aise. Service Canada n'a fourni aucune réponse claire à Krystal, qui aimerait savoir si le fait de prendre congé et de recevoir la PCU correspondrait à refuser « une offre d'emploi raisonnable ». Avec le projet de loi C-17 qui se profile à l'horizon, Krystal a peur de faire de la prison et de recevoir des amendes si elle s'occupe de son enfant et de son père et demande la PCU.
Est-ce que Krystal peut raisonnablement refuser de retourner au travail et recevoir la PCU ou doit-elle être vue comme une fraudeuse? Ma question porte précisément sur le cas de Krystal et s'adresse au ministre.
Aussi, que fait le ministre pour fournir des directives claires aux Canadiens et aux agents de Service Canada afin que les gens puissent obtenir une réponse claire avant de prendre une décision sur leur retour au travail?