Je vous remercie, monsieur le président.
J'aimerais renchérir sur les commentaires de M. Bragdon. C'est exactement ce qui est arrivé.
Comme l'a dit Mme la ministre, les usines n'étaient pas prêtes. Les usines devaient mettre en place des protocoles de sécurité pour les employés; or même les pêcheurs ont réalisé que les usines n'étaient pas prêtes. Il y a eu des cas de COVID-19, par exemple au Québec. Il fallait donc mettre en place des protocoles de sécurité pour les employés d'usine afin qu'ils puissent travailler dans un environnement sécuritaire. Plusieurs associations ont demandé de retarder la saison de la pêche.
À ce propos, madame la ministre, depuis les quatre dernières années, la présence de baleines noires dans le golfe du Saint-Laurent a un effet significatif sur l'industrie et sur nos communautés, comme vous le savez. Cette année n'a pas encore été facile, mais je tiens à vous remercier. En effet, les mesures ont encore été assouplies cette année.
Nous avons enlevé la zone statique et avons mis en place des zones dynamiques. Ces mesures nous ont été proposées par l'industrie, par des associations. Nous avons aussi mis en place des brise-glaces de la Garde côtière canadienne. L'aéroglisseur est venu dans la région beaucoup plus tôt que d'habitude. Nous avons également eu un contrat avec un brise-glace venu ouvrir les ports de mer de la région pour que la saison débute avant. Je vous en remercie.
Néanmoins, ce n'est pas facile cette année, comme vous le savez. Des baleines sont présentes dans le golfe. Plusieurs zones de pêche sont fermées. Dans les quatre dernières années, nous avons toujours su nous adapter. Nous avons toujours écouté l'industrie pour que les mesures concernant les baleines noires soient adaptées d'année en année, mais également pour ne pas perdre le marché aux États-Unis, par exemple, et ailleurs dans le monde.
Madame la ministre, comme vous le savez, les pêcheurs sont un peu frustrés de la situation présentement. La communauté souffre également, et j'aimerais vous demander ceci.
Êtes-vous encore prête, comme nous l'avons fait au cours des quatre dernières années, à envisager des améliorations aux mesures de protection des baleines noires pour que les pêcheurs puissent rapporter leurs quotas à terre, mais aussi pour que les employés et les communautés qui dépendent de cette pêche puissent vivre de cette industrie? La région en a grandement besoin.