Bonjour.
Je remercie l'ensemble des témoins de leurs présentations.
Madame Rioux, vous avez fait une présentation qui insistait sur la nécessité du commerce pour les chaînes d'approvisionnement, mais aussi sur les nécessaires exceptions qu'il fallait maintenir. Autrement dit, tout n'est pas marchandise et il faudra être capable de bien tracer la ligne lors de futures négociations d'accords.
En vue d'un éventuel accord avec le Royaume-Uni, vous avez dit que nous pouvions nous baser sur l'AECG. D'ailleurs, selon les rumeurs, le nouvel accord risque d'y ressembler beaucoup. On risque de reprendre tout simplement l'AECG et de le signer de manière bilatérale cette fois-ci.
Cela dit, comment va-t-on s'assurer que vos préoccupations quant aux exceptions, qui ont été plus ou moins respectées dans l'AECG, seront prises en considération cette fois-ci?
Lorsqu'il y avait des débats sur la signature de cet accord, on disait que le gouvernement avait finalement sacrifié le fromage au profit du bœuf. Finalement, on a vu qu'aucune des deux industries n'a vraiment réussi à percer ce grand marché qu'on nous vantait tant. On nous disait que le marché allait être gigantesque, mais finalement, on a vu qu'y accéder n'était pas simple.
Selon vous, que pourrions-nous corriger dans l'AECG, maintenant que le moment est venu d'envisager un nouvel accord avec le Royaume-Uni qui, lui, n'est plus lié par les accords de l'Union européenne?